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Ligue 1: Andrea Raggi, garant de l'esprit monégasque

"Il donne une réponse pour l'équipe quand on a besoin de lui", dit Leonardo Jardim. Alors Andrea Raggi, 34 ans, joue avec Monaco, dans l'axe, à droite ou à gauche de la défense, en dépit des options jeunes Jorge (21 ans), Djibril Sidibé (25 ans) et Almamy Touré (21 ans).

"Dans l'effectif, chacun a son boulot, synthétise Jardim. Raggi connaît le sien. On compte sur lui durant toute la saison. Voilà pourquoi on le garde."

"Physiquement, je me sens bien, rétorque le joueur. Quand le coach m'appelle, je suis là. Il faut toujours être prêt. Quand je ne joue pas, ce n'est pas grave. Je suis toujours là pour soutenir l'équipe, aider les petits. Moi, comme (Danijel) Suba(sic), Kamil (Glik) ou Radamel (Falcao), on doit surtout donner l'exemple."

Une fois de plus, à Toulouse samedi, Raggi veillera donc à ce que chacun reste "attentif et concentré parce qu'on reste une équipe très jeune, malgré quatre ou cinq petits vieux", conclut dans un sourire le défenseur, plus de 200 matches avec Monaco et artisan de la première heure du renouveau du club en L2.

Raggi "a aussi une très bonne mentalité, poursuit l'entraîneur de l'ASM. Capable d'enchaîner quatre matches sur le banc, puis d'être titulaire pour donner le maximum."

"Il a profité de la blessure de Jorge et a été performant, explique Jardim. Après, c'est une question d'option entre deux joueurs de qualité, mais totalement différents."

Et Raggi analyse comme personne la saison de son club. "La victoire contre Lyon (3-2) nous a donné beaucoup de confiance, explique-t-il. Après avoir été menés 2-0, cette +Remontada+ a été extraordinaire. La qualification en finale de la Coupe de la Ligue a aussi été importante."

- "On a tout pour finir deuxième!" -

L'Italien sait que la rencontre à Toulouse peut valoir cher: "Elle peut être clé. Si on gagne à Toulouse et Paris bat Marseille, on prendra un avantage. D'autant que Lyon (qui reçoit Saint-Étienne, ndlr) a un petit moment de difficulté. Mais on sent bien que la guerre pour la 2e place durera jusqu'à la fin."

Si les prédictions de Raggi s'avèrent justes, Monaco aurait au moins quatre et sept points d'avance sur ses poursuivants. A 11 journées du terme, cela fleurerait bon une qualification directe en C1, objectif de la direction russe.

Donc Monaco doit gagner à Toulouse. Et "ce sera une bataille", prédit l'Italien. "L'an dernier, on a perdu 3-1, poursuit-il. C'est une équipe physique, bonne à domicile. Mais on va chercher la victoire."

Car, Monaco est sûr de ses forces. Invaincue depuis la 15e journée à Nantes (1-0), l'équipe a enchaîné huit victoires et trois nuls. En plus, "on ne prend pas de but en ce moment, c'est très important, glisse Raggi. Parce qu'à chaque match, on en marquera."

"La condition physique est top, justifie-t-il encore. On est costaud. Mais il faut le montrer à chaque match. Pas seulement contre les gros. Samedi aussi, contre Toulouse". Et de conclure: "on a tout pour finir deuxième!"

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