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Ligue 1: un de chute pour Rennes sous l'ère Stephan

Rennes a subi son premier revers en championnat sous les ordres de Julien Stephan, qui plus est chez son voisin honni et lanterne rouge de Ligue 1, Guingamp (2-1), mercredi en match en retard de la 17e journée de Ligue 1.

Rennes, 8e avec 29 points, reste encore dans le bon wagon mais rate une occasion de recoller au podium.

Pour Guingamp, ce premier succès de la saison à domicile est la victoire de l'espoir. S'il reste dernier avec 14 points, l'En-Avant revient à 4 unités de Caen et Amiens, premiers non relégables, même si la prochaine journée l'amène au Parc, où il a gagné récemment en Coupe de la Ligue (2-1).

"Il y a plein de choses (positives) dans le match, le fait de regagner, c'est sûr (...) Ça va donner confiance aux joueurs", s'est réjoui Jocelyn Gourvennec après le match.

Pour ce court déplacement et trois jours après un derby acharné à Nantes (1-0), Julien Stephan avait fait tourner, laissant les deux Benjamin, André et Bourigeaud, ainsi que l'éphémère guingampais Clément Grenier sur le banc au coup d'envoi.

Il avait en revanche fait confiance à Ismaïla Sarr et Hatem Ben Arfa pour animer l'attaque, mais le premier a paru très émoussé, n'éliminant que rarement ses adversaires et ne faisant pas toujours le bon choix.

"Ce soir, c'est l'efficacité qui nous a fait défaut et non pas un quelconque choix de joueur ou un déficit athlétique chez certains", a assuré Julien Stephan.

Les Blanc et Noir d'un soir, supérieurs techniquement et dominateurs territorialement, ont très bien muselé l'arme fatale costarmoricaine, Marcus Thuram, qui a tout de même raté une énorme occasion en fin de match (86e).

Mais il y a d'autres joueurs de talent à l'En-Avant, comme Pedro Rebocho, auteur d'un corner parfait pour la tête de Felix Eboa Eboa pour l'ouverture du score en fin de première période (1-0, 40e).

- Rennes trop tardivement récompensé -

Il y a aussi Ludovic Blas, qui s'est facilement débarrassé de Jakob Johansson dans la surface, pour trouver Lucas Deaux seul au point de penalty, qui n'a plus eu qu'à croiser sa tête pour doubler la mise (2-0, 59e).

Rennes pourra regretter cette tête de Sarr sur la barre à la toute fin du temps réglementaire, qui lui aurait donné le point du nul, mais aussi de ne pas avoir ouvert le score au cours de 25 premières minutes maîtrisées.

Dès la 4e, Hamari Traoré avait obligé Marc-Aurèle Caillard à une horizontale pour détourner une frappe à ras de terre qui fusait sur la pelouse humide.

Jordan Siebatcheu s'était ensuite pris les pieds dans le tapis au moment de conclure seul face à Caillard (10e) et James Léa-Siliki avait manqué de précision dans ses tirs (19e, 24e) et surtout en ne cadrant pas à sept mètres des buts (77e).

Rennes aura été trop tardivement récompensé sur une frappe magnifique de Mbaye Niang, rentré peu avant, dans la lucarne (2-1, 86e).

Le coach rennais a voulu relativiser l'importance de ce coup d'arrêt pour son équipe.

"Cette série vient de s'arrêter, à nous de faire le nécessaire pour en construire une autre dès dimanche", contre Montpellier pour une rencontre qui prend des allures de match couperet dans la course à l'Europe des Rennais.

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