Accueil Sport

Neymar au Paris SG: un passif de coups de sang et de suspensions

Neymar, suspendu trois matches, dont deux ferme, après la fin de match houleuse contre Marseille, n'en est pas à son premier coup de sang, sur ou hors des pelouses, depuis son arrivée au PSG en 2017.

. Premier "Clasico", déjà une expulsion

22 octobre 2017, 10e journée de la Ligue 1 2017-18, nul 2-2 à Marseille

Arrivé à l'été 2017 pour la somme record de 222 millions d'euros en provenance du FC Barcelone, "Ney" découvre le "Clasico" à la sauce L1, contre Marseille, dans un Vélodrome survolté.

Quand l'OM prend l'avantage à la 78e minute, Neymar craque. Un carton jaune d'abord, pour avoir piétiné Morgan Sanson, déjà au sol (85e). Un autre, deux minutes plus tard, pour avoir poussé au sol Lucas Ocampos, qui venait de le tacler par derrière.

L'arbitre sort le rouge sous le sourire narquois du Brésilien. Son entraîneur de l'époque Unai Emery avait demandé aux arbitres de "protéger" les "joueurs importants", estimant que sa star avait subi de nombreuses fautes au cours du match. Ce qui n'avait pas empêché "Ney" d'être suspendu un match ferme, un autre avec sursis.

. Contre ManU, suspendu sans jouer

6 mars 2019, 8e de finale de Ligue des champions 2018-19, élimination par Manchester United (2-0, 1-3)

Le plus gros coup de sang de Neymar à Paris, le Brésilien l'a vzcu alors qu'il était... blessé. Privé des 8e de finale face à ManU en raison d'une blessure à un pied (contractée contre... Marseille), c'est depuis les tribunes qu'il a vécu l'humiliation d'une élimination à domicile (3-1) en ayant gagné 2-0 à l'aller.

"Ney" s'est mis en colère après le penalty litigieux sifflé contre Presnel Kimpembe après recours à la vidéo, dans le temps additionnel.

"C'est une honte. Ils mettent quatre mecs qui ne comprennent rien au foot pour regarder un tir au ralenti devant la télé (...) Qu'ils aillent se faire foutre", peste le Brésilien sur Instagram.

L'UEFA ouvre rapidement une enquête: il écope d'une suspension de trois matches de C1 et manque le début de la phase de poules la saison suivante. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit plus tard la sanction à deux matches.

. Un coup au visage d'un supporter

27 avril 2019, finale de la Coupe de France 2019, défaite contre Rennes (2-2 a.p., 6-5 aux t.a.b.).

Après une défaite aux tirs au but, les Parisiens, déçus, grimpent dans la tribune du stade de France pour récupérer leur médaille de consolation quand Neymar, provoqué par un supporteur, le frappe au visage.

"Je ne l'ai pas insulté, je lui ai dit qu'ils avaient été nuls, c'est le jeu, en englobant toute l'équipe. Quand les joueurs sont arrivés, Verratti, Buffon, je leur ai lancé: +Vous êtes nuls, allez Rennes!+", se défend le supporteur de 28 ans dans les colonnes de L'Equipe.

Neymar n'est épargné ni par la presse brésilienne ("lâche", "adolescent rebelle") ni par Thomas Tuchel ("ce n'est pas possible de faire ça").

"Est-ce que j'ai mal agi ? Oui. Mais personne ne peut rester indifférent", avait-il réagi en commentaire d'une publication sur Instagram d'un proche prenant sa défense. Il est suspendu trois matches par la Fédération (FFF).

. "Clasico" sous tension sur fond d'accusation de racisme

13 septembre 2020, 3e journée de Ligue 1 2020-21, défaite contre Marseille (1-0)

C'est sur un carton rouge direct en fin de temps additionnel que Neymar a fini la rencontre dimanche contre Marseille qui remportait là son premier "Clasico" en neuf ans (1-0).

Après un début de bagarre générale en fin de match, Neymar écope d'un rouge pour avoir donné un coup à l'arrière du crâne d'Alvaro Gonzalez - un geste repéré par le VAR, qui a permis à l'arbitre de prendre cette décision.

"Regardez ce raciste! C'est pour ça que je l'ai frappé!", réagit, en colère, le Brésilien auprès du quatrième arbitre.

"Mon seul regret, c'est de ne pas avoir frappé ce connard au visage", poursuit sur les réseaux sociaux le N.10, qui accuse le défenseur espagnol de l'avoir traité de "singe".

Alors que la polémique enfle jusqu'au Brésil, "Ney" fait son mea culpa deux jours plus tard, "triste" de constater ce "mouvement de haine". Tout en maintenant ses accusations contre Alvaro Gonzalez.

À lire aussi

Sélectionné pour vous