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PSG: Tuchel comprend à moitié les réactions hostiles à Neymar

Thomas Tuchel a-t-il compris l'attitude hostile des supporters envers Neymar, en instance de départ? "Oui et non", a répondu dimanche l'entraîneur du Paris SG, qui a demandé de "trouver un (juste) niveau pour exprimer son émotion".

Les Ultras parisiens ont exprimé leur colère vis-à-vis de la superstar brésilienne, avec deux banderoles dont une, sans équivoque, l'invitant à partir ("Casse-toi!") et des insultes ("Fils de pute"), lors du match de reprise de la Ligue 1, contre Nîmes (3-0).

Alors que les négociations ont avancé pour lui trouver une sortie, "Ney", qui est encore juste physiquement, n'avait pas été convoqué par son club pour la rencontre.

"C'est un peu difficile. Je ne sais pas quoi dire. Je n'ai pas entendu pendant le match ces choses. Si je peux comprendre? Oui et non. C'est comme ça dans nos vies", a expliqué Tuchel.

"Les émotions sont graves, et toujours vives. Mais de l'autre côté, il est toujours mon joueur et je vais toujours protéger mes joueurs. Il est dans le vestiaire, il est là. Je peux comprendre que tout le monde n'a pas aimé ce qu'il a dit et a fait. On doit trouver un (juste) niveau pour exprimer son émotion", a-t-il poursuivi.

Le technicien allemand a concédé que Neymar "manquait" sur le terrain, surtout au niveau de la création. "Il peut trouver des solutions que lui seul peut trouver!", a-t-il expliqué.

"Il peut ouvrir des espaces avec des mouvements, des accélérations, des 1 contre 1, des 1 contre 2. Ca nous a manqué aujourd'hui (dimanche) pour être plus décisif en première période. Pour ça, on doit trouver d'autres solutions. Neymar a une qualité extraordinaire, et s'il n'est pas là, c'est notre défi de trouver des solutions", a-t-il dit.

Plus tôt dans la soirée, Tuchel avait confié à Canal Plus ses craintes de voir son génial attaquant partir: "Si on perd Neymar, peut-être que je n'en dormirai pas. Ce n'est pas possible de perdre Ney et de trouver un gars qui fasse les mêmes choses que lui."

"C'est peut-être une bonne nouvelle. C'est possible qu'il reste. Mais ce n'est pas fini, on doit être réalistes", avait-il reconnu.

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