Accueil Actu

Quatre cartons rouges, embrouille, VAR: le match Juventus-Salernitana s'achève dans un incroyable chaos (vidéo)

La Juventus, menée 2-0, a arraché l'égalisation contre la Salernitana (2-2) dimanche soir à Turin au terme d'un match marqué par quatre exclusions et ne s'est pas rassurée à trois jours de son deuxième match en Ligue des champions, déjà capital.

La Juve, volontaire mais brouillonne, a été punie par les joueurs de Salerne sur un but du vétéran Antonio Candreva (18e) qui a conclu au second poteau un centre tendu de Mazzochi, auteur d'un jolie numéro côté gauche. Du 100% de réussite pour les visiteurs qui n'ont fait mouche que sur leur unique tentative cadrée. Puis les Turinois ont concédé un penalty, Bremer ayant dévié du bras la frappe de Piatek qui s'est chargé lui-même d'exécuter la sentence après une analyse interminable de la VAR (45+4e).
Plus mordante après le repos, la Juve a d'abord réduit l'écart grâce à un coup de tête rageur de Bremer (51e) puis est revenue logiquement au score par son capitaine Bonucci, reprenant victorieusement sa frappe après avoir vu son penalty repoussé par le gardien des visiteurs (90+4e).

Les Turinois ont même cru s'offrir les trois points de la victoire lorsque Milik a marqué, mais son but a été annulé pour une position de hors-jeu. Des incidents ont alors éclaté, entraînant quatre exclusions, deux de chaque côté, dont Massimiliano Allegri, l'entraîneur de la Juve.

A trois jours de son match de Ligue des champions contre Benfica, les Turinois, qui restent englués à la 8e place de leur championnat, ne se sont pas rassurés. Ils ont même cafouillé leur football et montré par séquences le visage d'une équipe en crise de confiance. Il y a eu certes quelques actions d'éclat comme celle où Vlahovic marque mais son but est annulé pour hors-jeu (39e), ou ce mouvement collectif, qui a contraint Fazio à dégager sur son poteau (52e) juste après la réduction du score, mais le rendu reste insatisfaisant.

Malgré la forte poussée des joueurs de Massimiliano Allegri (74e, 76e) la Salernitana a plié mais n'a pas rompu, se montrant parfois audacieuse, à l'instar de cette frappe de Boulaye Dia (79e).

À la une

Sélectionné pour vous