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Son arrivée à Barcelone s'accompagnait d'un grand espoir, celui de voir Thomas Vermaelen représenté fièrement la Belgique au coeur de la défense de l'un des plus grands clubs d'Europe. Pourtant, ce transfert a rapidement semblé contre-productif, tant le natif de Kapellen passait son temps dans l'infirmerie catalane.
Prêté à Rome, l'ancien capitaine d'Arsenal n'a pas su convaincre grand monde, n'apparaissant qu'à douze petites reprises dans la capitale italienne. De retour à Barcelone cette saison, Vermaelen semble doucement reprendre des couleurs, savourant notamment une place de titulaire en défense lors du mythique clasico, où il avait étonné les journalistes espagnols.
Une première saison noire en Espagne
Sa première saison à Barcelone se résume à de la pure figuration. Le Belge enchaîne les semaines loin du terrain et n'obtient qu'un temps de jeu dérisoire. "Ma première saison, j’ai été blessé toute l’année, excepté un match en fin de saison contre le Deportivo alors que nous étions déjà champions", explique le défenseur belge au Guardian. "Ensuite, j’ai joué 20 matches la saison suivante, certains en sortant du banc, d’autres en étant titulaire. Et cette année, j’ai réalisé une série de matches et j’ai l’impression d’avoir enfin fait mes débuts lors du clasico".
Une rencontre qui fait office de déclic pour Vermaelen, qui se retrouve sur le devant de la scène avec de nouvelles ambitions. Avec un physique stable, le joueur aurait sans doute sa place de titulaire indiscutable, mais la prudence doit rester de mise. "Je connais mes qualités, je sais que je suis capable de jouer pour ce club, mais c’est toujours une question d’être fit et de bien se sentir", explique Vermaelen. "Ce qui a été le cas sur les matches d’avant. J’ai gagné en confiance et ce clasico était comme un cadeau pour moi parce que Mascherano revenait de blessure, je n’étais donc pas certain de débuter. J’ai été très honoré de pouvoir le jouer".
Un style correspondant au Barça
Le choix du FC Barcelone était bien réfléchi. Alors sous contrat à Arsenal, Thomas Vermaelen a senti que l'appel du club catalan n'était pas refusable, plus encore en analysant le jeu proposé par la formation catalane. "Quand un club s’intéresse à vous, vous regardez toujours sa façon de jouer", rappelle notre Diable Rouge. "Pour moi, rejoindre une équipe qui ne fait que balancer n’aurait pas été bien. Il faut étudier la philosophie et être certain que vous y correspondez".
Etre défenseur à Barcelone est d'ailleurs plus compliqué qu'il n'y paraît. "Les gens ont une mauvaise image des défenseurs à Barcelone parce qu’ils pensent que c’est facile, qu’ils ne font qu’attaquer, attaquer, attaquer, mais les demandes sont élevées", explique-t-il. "Jouer dans la moitié de terrain adverse n’arrive pas en claquant des doigts. L'adversaire doit être constamment sous pression. Si vous le laissez venir, vous êtes sous pression donc vous le repoussez, cela signifie que vous avez 50 mètres dans votre dos, ce n’est pas toujours simple à gérer. Comme il n’est pas facile de toujours reconstruire en partant de notre but. Parfois, ce serait plus simple de balancer, mais ce n’est pas notre façon de faire et c’est plus agréable de jouer de la sorte".
Cette saison, Thomas Vermaelen totalise 14 apparitions, avec une passe décisive à son actif. Le Belge compte bien jouer un rôle dans l'effectif des Diables Rouges lors de la prochaine Coupe du Monde, à l'image de son Euro 2016, où il avait été le fer de lance de cette défense. En espérant que le forme suive.
