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Les clubs de Premier League se sont opposés mardi, via un vote, à l'interdiction des prêts de joueurs entre deux clubs d'un même propriétaire.
Cette mesure visait à empêcher un club comme Newcastle d'emprunter un joueur à une autre équipe appartenant au Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite. Ruben Neves d'Al-Hilal, par exemple, a été associé à un transfert temporaire vers les Magpies pour compenser la suspension de Sandro Tonali, le milieu de terrain italien suspendu pendant 10 mois pour avoir enfreint la loi sur les paris sportifs.
Après discussions, la proposition de cette nouvelle ligne de règlement a été rejetée par 13 clubs alors que, pour qu'elle soit acceptée, il fallait que 14 des 20 clubs votent en faveur de l'interdiction. Le détail des votants n'a pas été dévoilé. Ainsi, un prêt entre deux clubs du même propriétaire vers, ou depuis, la D3 anglaise pourrait avoir lieu au mercato hivernal.
En outre, la Premier League a essuyé un autre coup dur. En effet, les clubs n'ont pas accepté les termes du "New Deal", un accord de 900 millions de livres sterling (1,033 milliard d'euros) entre la Premier League et les clubs de la Ligue anglaise de football (EFL).
Malgré une discussion de trois heures, le vote n'aurait pas eu lieu en raison d'un point d'achoppement concernant les nouvelles mesures de contrôle des coûts. La Premier League souhaite trouver une solution avant la nomination du nouveau régulateur indépendant du football anglais.