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Le siège du Paris Saint-Germain a été perquisitionné mi-février dans le cadre de l'enquête portant sur des soupçons de faveur fiscale accordée au club parisien lors du transfert de l'attaquant brésilien Neymar en 2017. L'AFP l'a appris jeudi auprès d'une source proche du dossier.
Ces perquisitions ont été effectuées au siège du club à Boulogne-Billancourt par la police judiciaire. Contacté par l'AFP, un porte-parole du PSG a indiqué que le club collaborait "avec toutes les parties dans ce dossier" avec "l'objectif que cessent les fausses informations circulant contre lui".
L'enquête sur le transfert de la superstar brésilienne s'inscrit dans une instruction menée depuis septembre 2022 autour des opérations d'influence attribuées à l'ex-directeur de communication du club, Jean-Martial Ribes. La justice se demande si l'ex-vice-président macroniste de l'Assemblée nationale, Hugues Renson, a tenté d'obtenir du gouvernement des "avantages fiscaux" pour le PSG lors du transfert pour 222 millions d'euros de Neymar dans le club de la capitale française.
Mi-janvier, c'est le ministère de l'Économie et des Finances, qui avait été perquisitionné dans le cadre de cette enquête, dont, selon Mediapart, le bureau du directeur général occupé jusqu'à récemment par Jérôme Fournel, nommé depuis directeur de cabinet du ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
"Au moment du transfert de Neymar, il n'existait pas de règle nous permettant de connaître la taxation du transfert", s'est justifié jeudi auprès de l'AFP une source proche de la direction du club.
Le PSG dit avoir "contacté l'administration pour réclamer que le cas soit traité comme pour n'importe quel autre transfert" et a dénoncé "une campagne médiatique contre le club qui a commencé un mois avant la Coupe du monde au Qatar en 2022".