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C1: Chelsea sort l'Atlético comme un grand

Chelsea s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions en battant (2-0), jeudi, l'Atlético Madrid auquel il n'a laissé aucune chance, avec une prestation très maîtrisée.

A aucun moment les Colchoneros n'ont donné le sentiment de pouvoir renverser l'avantage offert par le très beau but d'Olivier Giroud, à Bucarest, où le match avait été délocalisé en raison des limitations de déplacements liées au Covid.

Le pressing imposé par les Blues pendant la majeure partie du match et leur circulation de balle ont totalement étouffé les maigres offensives des Madrilènes.

Signe de leur impuissance, Diego Simeone a sorti avant même l'heure de jeu un Luis Suarez complètement transparent, provoquant un demi-sourire narquois de l'Uruguayen.

Les Espagnols trouveront peut-être l'arbitrage peu à leur avantage, avec un pénalty refusé pour une faute d'Azpilicueta qui semblait pourtant bien réelle sur Yannick Carrasco (26e).

A neuf minutes de la fin, Stefan Savic s'est aussi fait exclure pour un coup de coude au sternum d'Antonio Rüdiger, même si l'Allemand en a rajouté.

Mais le seul à ressortir un peu de leur prestation très terne a été Joao Felix qui a eu toutes les actiosn dignes de ce nom côté rojiblanco (39e, 76e, 80e, 90+1).

La stérilité du jeu du leader espagnol doit beaucoup à la nouvelle prestation très convaincante de Chelsea qui retrouve les quarts de la C1 pour la première fois depuis 2014.

Privé, au milieu, de Jorginho et Mason Mount, suspendus, Thomas Tuchel avait fait confiance à son attaque à 170 M EUR, Hakim Ziyech, Timo Werner et Kaï Havertz.

Une option payante puisque le trio a parfaitement combiné pour l'ouverture du score.

Sur un coup-franc lointain espagnol, joué indirectement plutôt que d'envoyer le ballon dans la surface, Werner a dévié la tentative de centre de Kieran Trippier, qui a ensuite été dégagée par Ngolo Kanté vers Havertz, qui a retrouvé Werner sur l'aile.

L'Allemand a bien levé la tête et parfaitement dosé son centre pour Ziyech qui a déboulé plein axe et trompé Oblak (1-0, 34e).

Perfectionniste comme il l'est, Tuchel regrettera sans doute que son équipe ne se soit pas mise à l'abri plus vite alors que Werner (48e) ou Ziyech (56e) en ont eu la possibilité.

Un péché mignon récurrent, puisque sur les 9 rencontres remportées par son équipe depuis son arrivée, pour 4 nuls et 0 défaite, 5 l'ont été par un but d'écart.

Mais le deuxième but a fini par venir au début du temps additionnel, par Emerson qui venait de rentrer quelques secondes plus tôt (2-0, 90+4).

Même s'il ne semble pas aussi fort que Manchester City, ce Chelsea-là, avec son impressionnante solidité défensive - 11 matches sur 14 sans encaisser de but -, surtout compte tenu de l'absence de Thiago Silva, aura peut-être son mot à dire pour la victoire finale.

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