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C1: Liverpool a tout donné, le Real a tout stoppé

Fort de son avance de deux buts, le Real Madrid s'est qualifié mercredi pour les demi-finales de la Ligue des Champions en résistant aux assauts de Liverpool (0-0) qui aura vraiment tout donné mais tout raté.

Le scénario permettra à qui voudra le croire que l'absence de public à Anfield a joué un rôle dans ce triste épilogue d'une campagne européenne chaotique.

Les Reds savaient qu'il n'appartiendrait qu'à eux de se mettre en condition de renouer avec les scénarios fous déjà vus sur la scène européenne.

Et avec ce but marqué à l'extérieur, à Madrid (3-1), une ouverture du score, même tardive, aurait pu suffire à mettre le feu aux poudres.

Malheureusement pour eux, l'étincelle n'est jamais venue. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir eu des cartouches en nombre suffisant.

Avec son onze de combat aligné au coup d'envoi, James Milner préféré à Thiago Alcantara et le trio de grognards Mohamed Salah-Roberto Firmino-Sadio Mané aligné en pointe, en laissant Diogo Jota en réserve pour dynamiser la fin de match, on a retrouvé beaucoup de vertus des Reds.

La détermination montrée dans le pressing, l'agressivité dans les duels, les courses infatigables, il n'y aura pas grand chose à reprocher à cette équipe sur ces plans-là.

Mais ce match laissera un goût amer en raison des très nombreuses occasions laissées en chemin, avec notamment un Salah dont le réalisme était aux abonnés absents, au pire moment.

Dès la 2e minute, idéalement servi par une déviation instantanée de Mané, il s'est retrouvé seul face à Thibaut Courtois mais son tir sur le gardien belge a été repoussé facilement du pied.

Manquant de précision (41e) ou de spontanéité (68e), il a été à l'image d'une équipe dans laquelle le manque de confiance a sans doute pesé lourd.

Georginio Wijnaldum (42e), Firmino (46e, 69e) et même Jota, après son entrée en jeu (70e), ont tous eu des opportunités d'enflammer une fin de match où Klopp a joué le tout pour le tout avec un 4-2-4.

Mais leur maladresse, ou un Courtois au sang de glace, les ont empêchés de marquer le but de l'espoir.

De son côté, le Real a fait preuve d'une belle solidité défensive, à défaut d'arriver à vraiment s'approcher des buts adverses.

Karim Benzema aurait pu creuser l'écart sur une passe vers Vinicius déviée par Ozan Kabak sur son poteau (20e) et Alisson a dû s'employer pour se jeter dans les pieds de Vinicius, puis du Français, sur un rare contre bien mené (66e).

Sur les deux matches, la qualification des Merengue ne souffre pas vraiment de contestation. Ils retrouvent le dernier carré de la C1 pour la première fois depuis leur sacre de 2018 contre les Reds (3-1).

L'adversaire promet d'être plus coriace avec un Chelsea boosté depuis l'arrivée de Thomas Tuchel, fin janvier, et dont la solidité défensive sera le principal atout.

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