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Ligue des champions: l'heure de la confirmation pour le PSG dans le chaudron de Galatasaray

Un déplacement dans le chaudron de Galatasaray tout sauf anodin: le PSG voudra confirmer sa belle entame en Ligue des champions mardi (21h00/19h00 GMT) contre le club d'Istanbul, ville-hôte de la finale de la prestigieuse compétition européenne, pour montrer qu'il peut nourrir l'espoir d'y retourner fin mai.

Après l'ogre madrilène, place au champion de Turquie et sa ferveur incomparable ! Dans l'un des stades les plus chauds du Vieux-Continent, les hommes de Thomas Tuchel s'apprêtent à vivre un second baptême du feu dans un climat aussi hostile que brûlant.

"Tout le monde m'a dit que l'atmosphère est incroyable ici. C'est le défi de faire un bon match, de montrer notre confiance et notre qualité sous la pression de cette atmosphère contre un adversaire difficile, a prévenu l'entraîneur parisien, lors de la conférence de presse d'avant-match. Je pense que nous en sommes capables".

S'ils ont indéniablement frappé les esprits en surclassant le Real Madrid (3-0) lors de la première journée, les Parisiens sont condamnés à maintenir le niveau de jeu affiché pour espérer dompter le club stambouliote dans son antre incandescente, où ils ont toujours perdu.

D'autant plus que les retrouvailles entre les deux équipes risquent de réveiller un lourd contentieux. En 2001, le dernier PSG-Galatasaray avait été marqué par de graves affrontements entre supporters des deux camps dans les tribunes du Parc des Princes...

Pas de quoi effrayer toutefois les joueurs parisiens, impatients au contraire de découvrir la bouillonnante ambiance qui fait la renommée de Galatasaray et des autres clubs de Turquie.


Mbappé de retour, Cavani forfait 

"Les gens ont travaillé toute leur vie pour vivre des ambiances comme ça ! Donc il faut y aller en profitant au maximum, et pour ramener les trois points", a par exemple confié Kylian Mbappé, samedi.

En rappelant l'objectif comptable, l'international français sait de quoi il parle. Sous le maillot de l'équipe de France, son premier déplacement sur le sol turc, en juin dernier à Konya, s'était terminé par une cuisante défaite 2-0...

Echaudé par cet épisode, la star parisienne a déjà donné un aperçu de son appétit de revanche, aiguisé par ses cinq semaines d'absence sur blessure et son forfait contre le Real, lors de son retour à la compétition contre Bordeaux (1-0) samedi.

A peine dix minutes après son entrée en jeu, "KM" s'était en effet montré décisif en offrant le but de la victoire à Neymar. Une bonne nouvelle pour l'entraîneur parisien, qui ne pourra reconstituer son trident d'étoiles contre Galatasaray.

"Ney" doit purger son dernier match de suspension en Ligue des champions, tandis qu'Edinson Cavani, touché à la hanche droite il y a quelques semaines, ne figure pas dans le groupe.


Anciens de Ligue 1 

De quoi se diriger vers une nouvelle titularisation de la recrue Mauro Icardi à la pointe de son attaque comme face au Real ?

"Honnêtement, je ne sais pas à combien de pourcents il est prêt. Il n'a pas joué depuis quelques semaines", s'est montré prudent Thomas Tuchel, alors que le buteur argentin revient d'une blessure aux adducteurs.

Et Kylian Mbappé ? "Il est capable de débuter, mais pas de jouer 90 minutes. Cela sera ça la décision à prendre : le faire commencer ou terminer le match", a dévoilé son entraîneur.

Le plus "francophile" des clubs turcs, fondé en 1905 par des anciens du lycée francophone d'Istanbul qui porte le même nom, saura-t-il profiter des nombreuses absences parisiennes ?

Pour tenter de réussir ce que le Real de Zinédine Zidane a été incapable de faire, l'équipe de Fatih Terim pourra s'appuyer sur ses recrues "françaises" : le champion du monde Steven Nzonzi, mais aussi Radamel Falcao, Jimmy Durmaz (Toulouse), Mario Lemina (Marseille), et Jean-Michaël Seri (Nice), quatre ex-pensionnaires de Ligue 1 !

Surtout que l'effectif stambouliote comporte déjà trois tauliers ayant fait leurs preuves dans le championnat de France: Younès Belhanda (Montpellier), Sofiane Feghouli (Grenoble) et Mariano (Bordeaux).

Reste que le champion en titre de Turquie vit un début de saison décevant en pointant seulement à la septième place de son classement après six journées. Sans parler de l'entame européenne très mitigée contre Bruges (0-0). Bon signe pour Paris ?

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