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L'Espagnol, à la tête de la sélection depuis septembre 2016, est par contre intimement convaincu qu'il s'agira d'un "match fantastique entre deux générations très fortes". "Il n'y avait manifestement pas beaucoup de possibilités pour ce tirage", a souri d'emblée Martinez, insistant sur le très haut niveau présent dans ce Final Four, où l'Italie défiera l'Espagne le 6 octobre à Milan dans l'autre demie. "C'est bien de retrouver la France. Les deux équipes se sont améliorées depuis notre dernier duel, elles ont développé des jeunes joueurs. Nous nous connaissons très bien et partageons de bons souvenirs à la Coupe du monde. Ce sera l'occasion d'écrire une nouvelle histoire", a déclaré Martinez.
Les Diables Rouges devront se montrer plus réalistes qu'à Saint-Pétersbourg s'ils veulent disputer la finale, prévue le 10 octobre 2021 à Milan. "Notre dernier match était très serré. Nous n'avons pas été capables, contrairement à eux, de saisir les opportunités dans le rectangle adverse. La France a été très bonne défensivement et nous n'étions pas aussi frais qu'en début de tournoi. Dans un match où l'écart était minime, nous savions que l'équipe qui allait ouvrir le score allait bénéficier d'un avantage. Tout le crédit revient à la France, qui a parfaitement géré son match", a analysé le technicien des Diables.
Si le début des qualifications au Mondial 2022 et l'Euro 2021 se tiendront avant ce Final Four, Roberto Martinez estime que c'est très important d'avoir les "idées claires". "C'est fantastique de déjà pouvoir se projeter, d'avoir une date et un endroit pour ce match. Espérons que la situation revienne à la normale pour que les fans puissent être de la partie."
Enfin, le Catalan de 47 ans s'est voulu rassurant au sujet d'Eden Hazard, une nouvelle fois blessé avec le Real Madrid. "C'est une année malheureuse pour Eden. Je ne suis pas inquiet pour lui en vue de l'année prochaine mais bien par son manque de bonheur actuellement", a-t-il avoué, précisant qu'il avait revu son capitaine "heureux" lors de la victoire des Madrilènes à l'Inter Milan fin novembre.
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