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Les Red Flames en quarts de finale de l'Euro? Voici les différents scénarios possibles

La dernière journée du groupe D de l'Euro féminin en Angleterre lundi réservera son lot de suspense. Avec six points sur six, la France est assurée de terminer à la première place. Par contre, derrière les Bleues, rien n'est encore joué. Aussi bien l'Islande (2 points) que la Belgique et l'Italie (1 point chacune) peuvent encore prétendre au deuxième ticket qualificatif pour les quarts de finale.

Des trois nations, seule l'Islande à son sort entre ses mains, puisqu'une victoire contre les Françaises la qualifierait directement pour le prochain tour. En cas de partage ou de défaite des filles de Thorsteinn Halldórsson, Italiennes ou Belges pourraient en profiter.  Pour les Transalpines, la donne est simple : elles doivent remporter leur dernière rencontre face à la Belgique et espérer que les Islandaises ne s'imposent pas. Pour les Red Flames, par contre, un partage pourrait suffire. En effet, en cas de scénario où les trois nations se retrouveraient à égalité avec deux points, les équipes seront d'abord départagées par les confrontations directes. 

Avec un 0-0 entre la Belgique et l'Italie, l'Islande composterait son billet grâce au nombre de buts marqués (2 dans ses duels contre les Flames et la Squadra Azzura, alors que Belges et italiennes n'en auraient marqué qu'un seul). En revanche, en cas de partage entre Belges et Italiennes sur un score de minimum 2-2, ce seraient les protégées d'Ives Serneels qui accompagneraient la France en quarts de finale. Si le score se termine sur la marque de 1-1, la différence de buts sur l'ensemble des matches de la poule (donc aussi contre la France) sera prise en considération. Pour l'instant, l'Islande est à 0, la Belgique à -1 et l'Italie à -4. Si les Bleues battaient l'Islande avec au moins deux buts d'écart, cela profiterait aux Red Flames. 

Si, malgré tous ces scenarii, les équipes étaient encore à départager, on regarderait du côté des buts inscrits. Là aussi, l'égalité est de mise pour l'instant entre l'Islande et la Belgique avec deux réalisations chacune. Du coup, l'UEFA prendrait comme prochain critère le nombre de cartes récoltées. À ce petit jeu, les coéquipières de Tessa Wullaert partiraient avec un gros désavantage, puisqu'elles possèdent actuellement six points de pénalités (1 carte rouge et 3 jaunes), l'Islande pas un seul. 

Enfin, en cas d'extrême nécessité, les organisateurs devraient prendre en compte le coefficient UEFA lors du tirage au sort de la phase de groupes. Et là, avantage Belgique qui était 10e, alors que l'Islande occupait le 13e rang.

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