SL16-Beerschot, reporté par le gouverneur de Liège, devra malgré tout se jouer

En raison de troubles violents non loin de Visé - où joue le SL16 - le match avait été interdit par le gouverneur de la province de Liège, par manque de policiers.

Le règlement de l'Union belge stipule que l'annulation d'un match sur ordre d'une autorité locale équivaut à une défaite par forfait pour l'équipe locale. Le Conseil disciplinaire a constaté que le gouverneur d'une province agit en tant que "commissaire du gouvernement wallon et du gouvernement fédéral". Il n'est donc pas une autorité locale et l'article du règlement n'est pas d'application.

L'autre point de désaccord dans cette affaire est lié au responsable du calendrier, Nils Van Branteghem. Ce dernier a décidé de ne pas reprogrammer le match. Depuis cette saison, les décisions du responsable du calendrier concernant les horaires des matchs ne peuvent plus être contestées. Le Conseil disciplinaire a annulé la décision de Van Branteghem, car, selon lui, elle ne remplit pas certaines conditions pour être appliquée. Tout report doit être signalé au minimum trois jours avant le match, stipule le règlement. Le gouverneur n'a communiqué sa décision que deux jours avant la rencontre. Donc, SL16 ne pouvait le demander dans les délais, a estimé le Conseil disciplinaire.

Ainsi, malgré sa "décision souveraine de ne pas reprogrammer", le responsable du calendrier est maintenant contraint de s'asseoir avec les différentes parties pour fixer une nouvelle date.

Le Beerschot est en tête du classement grâce à sa victoire (par forfait) dans ce match. Il peut aller en appel, auquel cas le dossier sera envoyé à la CBAS, la Cour belge d'arbitrage pour le sport.