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Vendredi dernier, tous les Diables Rouges ont signé un contrat concernant leurs droits à l’image. Tous, sauf un : Dries Mertens. Le contrat permet à l’Union belge de football d’utiliser l’image des joueurs à des fins commerciales.
Ce "non" de l’ailier belge aurait fortement énervé certains membres de la Fédération
Selon nos confrères du quotidien néerlandophone de Het Laatste Niews, Dries et ses avocats auraient justifié leur refus par un contrat qui le lie déjà à son club de Naples. Ce "non" de l’ailier belge aurait fortement énervé certains membres de la Fédération qui lui auraient même proposé de ne pas poser pour la photo officielle de l’équipe vu qu’elle va être utilisée à des fins commerciales.
Espérons que ce froid entre Mertens et l'Union belge ne porte pas préjudice à l'équipe, mais il y a depuis eu un match amical et le départ de l'équipe pour la Russie et tout semblait aller pour le mieux.
"C'est une histoire qui date de deux ans"
Roberto Martinez, lui, ne craint pas que la polémique sur les droits à l'image de ses joueurs affecte les Diables Rouges durant leur Coupe du monde en Russie. "Ce n'est pas un matelas gate", a même plaisanté l'Espagnol en conférence de presse jeudi à Dedovsk. "C'est une histoire qui date de deux ans", a précisé Roberto Martinez. "Cela ne nous concerne pas trop. Certains joueurs sont dans une situation difficile dans ce domaine avec leur club".
"Nous vivons dans un monde libre et nous n'avons pas de problèmes avec ça"
Plus tôt dans la journée, Mehdi Bayat avait expliqué que les joueurs avaient signé un contrat relatif avec leurs droits à l'image vendredi dernier et que l'Union belge était satisfaite d'avoir réglé le dossier avant le départ en Russie. Des propos tempérés par l'annonce par Het Laatste Nieuws jeudi du fait que Dries Mertens avait refusé de parapher cet accord. Belga n'a pu joindre jeudi l'avocat du joueur napolitain Stijn Francis alors que le vice-président de l'Union belge, Bart Verhaeghe avait répondu de façon très diplomatique à VTM. "Nous vivons dans un monde libre et nous n'avons pas de problèmes avec ça."
Les négociations sur les droits à l'image des Diables Rouges sont en cours depuis plus d'un an avec l'Union belge. Un dossier qui avait été médiatisé, notamment parce qu'en mars, il avait été publié que dix Diables Rouges possédaient une société au Grand-Duché de Luxembourg, préférant y placer leurs royalties. Pour 80% de leurs revenus issus de la "propriété intellectuelle", ils ne doivent en effet pas payer d'impôts au Grand-Duché. Ils ne doivent s'acquitter que de 26% d'imposition sur les 20% restants. Ce qui correspond à un taux d'imposition de 5,2 % sur l'ensemble des revenus.