Accueil Sport

Le FC Porto condamné à verser près de deux millions d'euros à Benfica dans le scandale "des e-mails"

Le FC Porto et son directeur de la communication ont été condamnés à indemniser le Benfica Lisbonne à hauteur de près de 2 millions d'euros pour avoir divulgué des courriels internes embarrassants pour le club champion du Portugal, a annoncé vendredi le tribunal de Porto.

Le président de Porto, Jorge Nuno Pinto da Costa, deux autres administrateurs et la chaîne du club du nord du pays ont pour leur part été acquittés, a annoncé le tribunal dans un communiqué lu aux médias.

Benfica, qui avait déposé plainte pour outrage et violation de la correspondance privée, réclamait un dédommagement de 17,7 millions d'euros.

Porto a aussitôt réagi pour annoncer qu'il allait faire appel.

Les informations révélées sur la chaîne du club par son directeur de la communication, Francisco Marques, "ont toujours été diffusées dans le respect du droit à l'information et pour la sauvegarde de la vérité sportive", a affirmé le club dans un communiqué. M. Marques avait dévoilé à l'antenne une série de courriels qui, selon lui, attestaient de l'existence d'un système de corruption d'arbitres visant à favoriser Benfica. Ce responsable du FC Porto a dit avoir reçu ces informations d'une source anonyme qui, d'après les médias portugais, pourrait être Rui Pinto, le pirate informatique à l'origine des révélations des "Football Leaks" pour lesquelles il est actuellement en détention provisoire.

Le scandale "des e-mails" a également conduit à la mise en examen d'un ancien conseiller juridique du Benfica accusé d'avoir eu accès à plusieurs informations de justice protégées par le secret de l'instruction. Le club lui-même a bénéficié d'un non-lieu dans ce volet de l'affaire.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"J'ai peur d'une balle perdue": Stéphane, directeur d'une école d'Anderlecht, craint pour la sécurité de ses élèves "cernés par les lieux de deal"

Bruxelles, plus particulièrement Anderlecht, a été le théâtre de plusieurs coups de feu ces derniers jours. Le parquet évoque "une guerre de narcotrafiquants". Nous avons rencontré Stéphane Nelissen, directeur de l’Athénée Royal Leonardo Da Vinci. Il s'inquiète de l'insécurité autour de son établissement qui est "cerné par les lieux de deal".