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C'est le genre de scène que l'on ne devrait jamais voir. Samedi, le Boca Juniors se déplaçait chez son rival de River Plate pour disputer le match retour de la finale de Copa Libertadores. A leur arrivée, les joueurs et membres du staff ont été violemment attaqués par les fans adverses.
Le bus se déplace dans une foule dense et reçoit des projectiles de toutes sortes. Des vitres éclates et plusieurs personnes sont blessées, dont des joueurs et le chauffeur du bus. "Je suis chauffeur de Boca Juniors depuis neuf ans, je n’avais jamais vu ça", a expliqué Dario Ebertz, interrogé par la télévision locale. "Je suis venu ici entre 10 et 15 fois et rien de tel ne m’était arrivé. J’ai reçu une bouteille dans les côtes mais heureusement je vais bien", précise-t-il ensuite.
L'homme révèle avoir eu un mauvais pressentiment en découvrant le nombre de supporters présents sur le chemin du bus. "Avant que tout commence, j’ai senti que quelque chose de moche allait arriver. Puis, tout d’un coup, ils ont commencé à lancer des pierres, des bouteilles", explique le chauffeur, qui est touché par un projectile, dans son cas une bouteille de bière. "J’ai perdu connaissance pendant presque 20 secondes. Quand j’ai reçu le coup, j’ai manqué d’air. Heureusement, le vice-président Paolini a pris le volant. S’il n’avait pas été là, cela aurait été une catastrophe. Le car aurait pu se renverser", a-t-il déclaré.
Un événement dramatique qui a forcé la fédération à reporter la rencontre à deux reprises. Si la finale est jouée, certains médias avancent qu'elle pourrait être organisée à l'étranger pour éviter les débordements.
