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Ligue 1: état d'urgence à Monaco, battu par Lens

Monaco qui s'est incliné logiquement contre Lens (0-2), samedi en fin d'après-midi au Stade Louis-II, lors de la 3e journée de L1, a cumulé une troisième défaite consécutive toute compétition confondue, et l'état d'urgence y est désormais de vigueur.

Un seul point pris en trois matchs, une qualification pour la Ligue des champions soumise à un exploit et une victoire par deux buts d'écart (ou par un but d'écart et une qualification aux tirs au but) à Kharkiv en Ukraine, mercredi, contre le Shakhtar Donetsk: Monaco va mal sur le plan comptable comme au niveau de ses objectifs de début de saison.

Mais pire que les chiffres, Monaco va mal dans le jeu. Son niveau de jeu est bien trop insuffisant pour espérer mieux actuellement.

Certes, les hommes de Niko Kovac, dont le onze initial était composé de sept joueurs frais par rapport à ceux qui avaient débuté mardi dernier contre Donetsk (0-1), ont poussé fort en fin de match. Mais Lens a tenu. Sans trop peiner.

-Malgré Gelson Martins-

Et cela, malgré les entrées de Gelson Martins, seul joueur au niveau, Kevin Volland, Myron Boadu et Cesc Fabregas. Malgré aussi le fait d'avoir évolué plus de 25 minutes en supériorité numérique, entre l'exclusion du Lensois Cheick Doucouré (61e) et celle du Monégasque Aleksandr Golovin (86e).

Devant Thierry Henry, ancienne star monégasque champion du monde 1998, mais aussi éphémère entraîneur entre le 13 octobre 2018 et le 24 janvier 2019, qui effectuait ses débuts de consultant pour Amazon, nouveau détenteur des droits TV de la L1, Monaco est donc tombé de haut.

Lens, pour sa part, enchaîne un troisième match de L1 sans défaite. Sa première victoire de la saison lui permet d'accumuler cinq points mais aussi et surtout de garder la dynamique de la saison dernière.

Devant 350 supporteurs lensois bruyants et festifs, les hommes de Franck Haise ont tout de suite jouer les yeux dans les yeux avec leurs adversaires.

Dans un 3-5-2 bien rôdé, ils ont passé une première période sans trop être bousculés. Ils ont même poussé fort et ont multiplié les corners aux alentours de la 20e minute. Juste avant Florian Sotoca avait même contré Alexander Nübel, à la relance encore une fois approximative. Ignatius Ganago, qui a repris, n'en avait pas profité et n'avait pas cadré sa tentative (18e).

-Erreurs défensives-

La fin de la première période, en revanche, a été plus à l'avantage des Monégasques. Elle a vue leur première frappe cadrée de la partie. Mais Jean-Louis Leca a été facile sur la tentative de Jean Lucas (38e).

Mais les joueurs de Niko Kovac ont trop peu joué en équipe pour offrir mieux. Ce jeu a continué à se déliter après la pause.

Jusqu'alors satisfaisant sur le plan défensif, l'international serbe Strahinja Pavlovic, déjà titulaire à Lorient, s'est fait surprendre par Ganago, qui a, par la suite, battu un Nübel peu inspiré d'une frappe en force (0-1, 52e).

Une fois de plus, Monaco s'est fait surprendre sur le premier tir cadré de son adversaire. Forcément, le club du Rocher a alors plus attaqué. Sans grand succès. Avant comme après les entrées des "finisseurs", comme les nomme Kovac. Avant comme après avoir joué à 11 contre 10. Une seule fois, Leca a dû se détendre sur la bonne frappe de loin de Caio Henrique (74e).

Pire, ce dernier s'est troué en fin de match et Simon Banza a même doublé la mise dans les arrêts de jeu (0-2, 90e+3) contre une formation de Monaco dans l'urgence de résultats positifs désormais.

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