Accueil Sport

Lyon-PSG, "finale" de rêve pour le foot féminin français 

A moins de deux mois du Mondial en France, le foot féminin s'offre une "finale" de rêve Lyon-PSG, les deux écuries qui écrasent la concurrence étant à égalité de points en tête du championnat. A deux journées de la fin, les gagnantes seront sans doute assurées du titre.

Une affiche en "prime-time" samedi soir (20h45) et une affluence record au Parc OL ? Pour le 500e match de la très prolifique histoire de sa section féminine, le club lyonnais espère accueillir 25.000 supporters et dépasser la barre établie lors de la demi-finale aller de Ligue des champions remportée 7-0 face au... PSG en 2016.

"On aime jouer ces grands matches, on aimerait en jouer chaque semaine. Avoir près de 25.000 supporters avec nous ça change la donne. (Samedi) on va être en mode +Champions League+", a prévenu la joueuse de Lyon Amandine Henry devant la presse.

Mastodonte du foot féminin français, l'équipe lyonnaise, déjà triple championne d'Europe en titre, reste sur 12 victoires consécutives en championnat ! Voir une équipe aussi proche de mettre fin à son hégémonie nationale est donc un événement.

"Depuis mon arrivée au Paris SG, nous n'avons jamais réussi à battre l'OL sur son propre terrain. Après, c'est la première fois que nous partageons le même nombre de points au niveau du championnat. Ce match à venir est donc comme une finale pour nous", a confié Aminata Diallo, défenseure et internationale française du PSG.

"On est prêt. Cela fait 10 mois que l'on se prépare pour ce grand défi. On fait une belle saison, après elle peut devenir magique et à la fois historique en cas de victoire à Lyon", a renchéri l'entraîneur parisien Olivier Echouafni.

- "Séisme" à venir ? -

Au match aller en novembre à Paris, les deux équipes n'avaient pas pu se départager (1-1). Résultat, l'OL, toujours en lice pour réaliser le triplé Coupe-Championnat-Ligue des champions, est en tête grâce à une meilleure différence de buts (53 points, +77 contre +55).

Mais le PSG peut s'appuyer sur l'expérience de sa victoire face à son rival (1-0) en finale de la Coupe de France l'an dernier pour tenter de rééditer l'exploit.

"Les joueuses savent qu'il y a un très gros match à jouer contre la meilleure équipe du monde", expose Echouafni.

"On a aucune pression finalement. La pression est plus sur les Lyonnaises que sur nous. Si on fait le résultat qu'il faut à Lyon, c'est historique mais c'est un séisme aussi. Cela fait 12 ans qu'elles sont championnes de France consécutivement", a-t-il ajouté mercredi en conférence de presse.

Pour faire plier les coéquipières de Wendie Renard, le club parisien pourra compter sur ses deux atouts offensifs de choix : Marie-Antoinette Katoto (20 ans), meilleure buteuse du championnat avec trois longueurs d'avance sur le Ballon d'Or Ada Hegerberg mais boudée en équipe de France, et Kadidiatou Diani (24 ans), auteure de "sa meilleure saison" avec 11 buts et 12 passes décisives.

"Marie-Antoinette reste une jeune joueuse, il faut qu'elle gère tout ce qu'elle a vécu tout au long de la saison, tant sur le plan physique que psychologique. Cela n'a pas été facile. Il faut qu'elle soit concentrée sur ce qu'elle a à faire elle, a souhaité son entraîneur. Elle est capable de faire un très gros match".

De quoi impressionner l'OL et son armada d'internationales à tous les postes? "On ne leur laissera rien", a déjà prévenu l'ailière lyonnaise Delphine Cascarino.

"On connaît leur style de jeu. Paris a de grandes joueuses sur chaque ligne. C'est une équipe jeune qui progresse chaque saison. Mais on a les armes pour les contrer et les battre, a-t-elle ajouté. On a la culture de la gagne à l'OL, un club ambitieux".

À lire aussi

Sélectionné pour vous