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"Il ne faut pas oublier qu'il est déjà un pilote Ferrari: il fait partie de la Ferrari Driver Academy et, comme on le répète, cette académie existe pour identifier les futurs pilotes Ferrari", a expliqué Binotto lors d'une conférence de presse virtuelle. "Si vous en faites partie et que vous réussissez, vous pourrez certainement avoir des opportunités."
C'est en tout cas un encouragement après la première saison de Schumacher dans la catégorie reine en 2021. Le dirigeant italien estime que l'Allemand (19e et avant-dernier pilote titulaire, sans aucun point inscrit au volant d'une très faible Haas) "s'est bien débrouillé et a progressé, pas seulement en termes de régularité mais aussi de vitesse". Mick, qui aura 23 ans le 22 mars, assumera le rôle de pilote de réserve (qui consiste à remplacer les titulaires s'ils sont malades ou blessés) lors de 11 des 23 Grands Prix programmés l'an prochain, en alternance avec l'Italien Antonio Giovinazzi. Les baquets chez Ferrari ne devraient toutefois pas se libérer tout de suite. Le pilote monégasque Charles Leclerc est engagé jusqu'à fin 2024. L'Espagnol Carlos Sainz Jr, lui, a signé jusqu'à fin 2022 mais "nous allons discuter pendant l'hiver d'une extension de contrat", a précisé Binotto.
En 2022, ce sont des F1 entièrement nouvelles qui prendront la piste après un bouleversement du règlement technique et Ferrari a consacré l'essentiel de ses ressources cette année à développer la sienne. La monoplace a été conçue avec "un esprit plus ouvert qu'auparavant" et intègre "beaucoup d'innovations", a indiqué Binotto, qui reste toutefois prudent quant aux perspectives de la Scuderia. "On peut dire que le projet suit le cours prévu (et que) nous atteignons nos objectifs", dit-il, mais il est impossible de se situer en raison de l'absence de "références" sur ce qu'on fait les autres écuries.
"Nous espérons être compétitifs et, pour moi, c'est être en position de gagner des courses. Est-ce que ça signifie qu'on pourra se battre pour le championnat? En l'état actuel, l'écart est encore important (avec les écuries de pointe Mercedes et Red Bull, NDLR) mais ça fait partie de l'ADN de Ferrari d'être capable de se battre pour des pole positions et des victoires", a conclu l'ingénieur.