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Stop ou encore? A 36 ans, Tony Parker a reconnu jeudi qu'il se posait des questions sur la suite à donner à sa carrière après avoir manqué les play-offs pour la première fois depuis ses débuts en NBA en 2001.
Quelques heures seulement après leur défaite face à Orlando (122-114), synonyme de fin de saison, les joueurs de Charlotte ont rencontré individuellement leurs dirigeants pour faire le bilan et se projeter vers l'avenir.
Comme le veut la tradition en NBA, ils ont ensuite répondu aux questions des journalistes et le point-presse de Tony Parker était très attendu.
Le quadruple champion NBA est allé droit au but lorsque la question de son avenir à Charlotte, son équipe depuis l'été dernier, a été abordée.
"Je ne sais pas encore, c'est du 50/50", a expliqué l'ancien meneur des San Antonio Spurs.
Si son contrat avec les Hornets expire en juin 2020, Parker veut voir comment se déroule l'intersaison pour la franchise de Caroline du Nord, propriété du légendaire Michael Jordan, avant de décider de revenir ou non.
"Je ne veux pas jouer dans une équipe en reconstruction. Je veux jouer dans une équipe qui se bat au moins pour participer aux play-offs", a-t-il insisté.
- La clef Kemba Walker -
Sous-entendu, son avenir pourrait être lié à celui du meneur-vedette des Hornets, Kemba Walker, qui sera agent libre cet été.
A 28 ans, Walker qui a fait toute sa carrière à Charlotte, n'a disputé que onze matches de play-offs dans sa carrière et commence à perdre patience.
Parker, lui, avait toujours participé aux play-offs avant son arrivée à Charlotte, soit 17 phases finales consécutives avec San Antonio, la plus longue série des joueurs NBA en activité.
"Cela va être étrange d'être à la maison pour les play-offs", a reconnu "TP".
La saison 2018-19 n'a décidément pas été comme les autres pour l'un des meneurs emblématiques de la NBA des années 2000. Il a manqué les 13 derniers matches de son équipe sur décision de son entraîneur qui a préféré, avec son accord, donner du temps de jeu et de l'expérience aux jeunes joueurs de l'effectif.
"Je ne retiens de cette saison que le positif, cette équipe a beaucoup progressé, en particulier les jeunes. Il y a de quoi construire pour l'avenir", a-t-il reconnu.
Venu à Charlotte pour apporter son expérience et son professionnalisme, l'ancien international français a rempli sa mission, même si ses statistiques en ont pâti (9,5 points et de 3,7 passes décisives pour 17,9 minutes par match).
- Le rendez-vous de Paris -
Son entraîneur, James Borrego, qu'il avait cotoyé à San Antonio où il était l'un des adjoints de Gregg Popovich, voudrait le voir poursuivre l'aventure.
"J'aimerais qu'il revienne, il m'a aidé cette saison, il a aidé le groupe, mais je comprends aussi sa position, il a gagné le droit de faire ce qu'il veut, quelle que soit sa décision cet été", a-t-il assuré.
Un match la saison prochaine pourrait basculer la balance en faveur de Charlotte.
Les Hornets vont effet affronter les Milwaukee Bucks le 20 janvier 2020 à... Paris pour ce qui sera le premier match de saison régulière jamais organisé en France.
Impensable qu'il se dispute sans le meilleur joueur de l'histoire du basket français qui a ouvert grand les portes de la NBA à ses compatriotes.
Parker a reconnu que ce match le titillait.
Il faudra attendre sans doute cet été pour être fixé sur ses intentions, loin de l'agitation, en toute discrétion. Comme l'avaient fait par le passé ses anciens coéquipiers des Spurs, Tim Duncan et Manu Ginobili, avant de décider de repartir pour une saison ou de raccrocher.