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Le mondial de football qui se tiendra au Qatar du 21 novembre au 18 décembre prochain continue plus que jamais de faire polémique.
La liste des polémiques du tournoi qatari est longue: les conditions des ouvriers sur les chantiers des stades, sur l'aspect écologique avec des stades ouverts et climatisés, la consommation d'alcool limitée à certains lieux très précis et l'interdiction pour les céllibataires d'avoir des relations sexuelles, pour ne citer que celles-là.
Interrogé par l'émission Télématin sur la chaine France 2, le président de la Fédération Française de Football (FFF) a été questionné sur ces polémiques alors que son équipe ira défendre son titre acquis en 2018 en Russie.
Mais pour Noël Le Graët, ces sujets arrivent trop tard. "Il fallait en parler il y a dix ans. Maintenant on y va et on fera le mieux possible. On va respecter le pays et nous respecter nous-mêmes. Les querelles d’aujourd’hui sont un peu tardives alors que ça a été attribué il y a plus de 10 ans. À l’inverse de beaucoup de personnes, je pense que la Coupe du monde va faire évoluer le Qatar".
Pour le patron du foot français, ces problèmes d'éthiques et environnementaux n'ont donc plus de raison d'être soulevés maintenant. Une logique plus que douteuse de la part du Breton.
Visiblement pas concerné du tout par les conditions des ouvriers, de la communauté LGBTI+ et des autres catégories de personnes discriminées (voire carrément en danger de mort dans ce pays), Le Graët compte bien que ses joueurs ne témoigne pas leur soutien, s'ils souhaitaient le faire. "Quand on est sur place, on respecte le pays qui nous reçoit", assène-t-il. Et tant pis si le pays en question ne respecte pas grand monde.
