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Gilbert, est retourné chez lui à Monaco après son succès roubaisien. "J'ai eu un nombre incroyable de réactions positives à ma victoire", a-t-il déclaré vendredi lors d'une conférence de presse à Lanaken, "à tel point qu'il était impossible de répondre à toutes. Je peux peut-être faire ça comme ça ? Merci tout le monde. Ce que j'ai fait cette semaine ? D'abord un peu repose, mais encore beaucoup entraîné en vue de la course de dimanche et de la semaine prochaine (Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, ndlr)".
Une cinquième victoire?
Gilbert a déjà pas mal de jours de course au compteur cette année. Est-il encore assez frais pour cette nouvelle portion de saison qui commence dimanche ? "Oui, je crois", dit-il. "J'ai commencé la saison calmement (au Tour de la Provence, le 14 février, avec d'ailleurs une victoire d'étape dans cette course, ndlr). Je l'ai encore ressenti lors du Circuit (Het Nieuwsblad), mais cela offre certains avantages maintenant. Je suis encore assez frais, très sûr et très concentré sur ce qui arrive."
Il a déjà quatre Amstel en poche, mais il ne dit pas non à une cinquième victoire. "Certainement pas", répondit-il. "C'est une belle course, une course qui me convient et on va aller (pour gagner, ndlr)."
Deceuninck-Quick Step présente dimanche avec deux leaders : Julian Alaphilippe et Philippe Gilbert. "Nous faisons comme dans les classiques pavés", précise Gilbert. "Nous démarrons avec plusieurs atouts. Cela nous donne plusieurs chances, offre des avantages par rapport à une autre équipe et nous donne aussi confiance : vous savez que quelqu'un de l'équipe peut gagner."
Gilbert a du mal à faire des pronostics
Ce pourrait être Gilbert, mais tout aussi bien Alaphilippe avec qui le Monégasque wallon s'entend bien. "Oui, depuis qu'il a fait ses débuts avec les pros. Julian et moi sommes de bons amis. J'ai tout de suite été un fan de lui, aimant sa façon de courir, son talent, sa personnalité. Au début, je ne savais pas que c'était un type bien, mais maintenant, en tant que coéquipier, je sais que c'est un type bien. Je m'entends bien avec lui."
Gilbert a du mal à faire des pronostics pour dimanche. "Julian était fort l'année dernière, mais on n'a pas pu concrétiser. On verra comment ça se passera dimanche. C'est à l'équipe de nous amener dans un fauteuil, Julian et moi, au Kruisberg et ensuite ce sera à nous d'agir." Gilbert n'a pas vu la Flèche Brabançonne remportée mercredi par Mathieu van der Poel. "J'étais sur mon vélo", dit-il en riant. "J'ai juste regardé le résumé. Bon, c'est comme chaque année. Je sais qui sont les favoris dimanche. Mathieu en fait partie. Ce n'est pas nouveau. Il s'est également montré dans les courses précédentes, nous savons qu'il court à un niveau élevé, qui ne sera pas différent dimanche. Je vais faire de mon mieux dimanche et on verra bien."
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