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"C'est une situation très difficile pour tout le monde. C'est une pandémie mondiale qui touche tout le monde. C'est une situation triste, désagréable à vivre mais il faut aller de l'avant, rester positif, espérer que la situation s'améliore et que l'on ait un futur meilleur", a déclaré l'Espagnol dans une interview à France Télévisions.
Roland-Garros a été déplacé à l'automne et débutera fin septembre (le 20 ou le 27). Rafael Nadal sera là, mais il pense avant tout à la santé de tous. "Ma réalité, c'est que je ne vois pas le futur d'un point de vue professionnel, mais d'un point de vue médical, sanitaire", dit le Majorquin, qui aura 34 ans mercredi. "Je me projette dans un monde où l'on pourra protéger la santé de tous les gens qui travaillent autour du tennis, sur les tournois et le circuit ATP, les joueurs, les staffs. En même temps, c'est une situation très compliquée, où on ne sait pas comment les choses vont évoluer. On espère tous trouver une solution rapide pour reprendre une activité normale. Donc en ce qui concerne Roland-Garros en septembre, si on peut jouer dans des conditions optimales et en toute sécurité pour les joueurs qui viennent du monde entier, que tout le monde peut participer, si tout ça est réuni, alors oui je serai là. Mais aujourd'hui, il faut prendre des précautions et ses responsabilités dans des décisions adéquates pour assurer la sécurité et la santé de tout le monde dans le tennis".
Il n'est pas impossible que Roland-Garros se déroule à huis clos cette année, une piste qui n'enchante pas Nadal, douze fois vainqueur Porte d'Auteuil. "C'est possible, le football joue bien à huis clos ! Mais si vous me demandez si cela me plaît, la réponse est non. Il n'y a rien que remplace la présence du public et l'énergie que cela génère", déclare le Taureau de Manacor. (Belga)