Accueil Sport

Roland-Garros - Nadal une 11e fois en finale: "Ce serait de l'arrogance de penser que tout ça est normal"

(Belga) "Ce serait de l'arrogance de penser que tout cela est normal", a estimé Rafael Nadal qui s'est donné l'opportunité de briguer un onzième titre à Roland-Garros, pour sa 11e finale à Paris, après sa victoire en demi-finale vendredi face à Juan Martin Del Potro (6-4, 6-1, 6-2).

"Je suis heureux d'en être arrivé là. J'apprécie encore plus ces moments parce qu'ils arrivent à un stade avancé de ma carrière et après toutes les blessures dont j'ai souffert", a expliqué l'Espagnol, contraint cette saison de s'arrêter durant plus de deux mois, de janvier à avril, pour soigner sa jambe droite. "J'ai souffert et j'ai traversé des moments difficiles, par exemple à Acapulco et Miami où je n'ai pas pu jouer. Quand après ça, vous remportez les tournois de Monte-Carlo et de Rome puis que vous atteignez la finale de Roland-Garros, vous ne pouvez qu'être heureux et savourer ces moments", a poursuivi le Majorquin de 32 ans. "C'est important de rester humble mais il faut en même temps apprécier les choses que vous accomplissez à leur juste valeur. Ce serait de l'arrogance de penser que tout cela est normal. Je dois surtout profiter de ce qui m'arrive", a conclu le décuple lauréat de Roland-Garros, qui affrontera l'Autrichien Dominic Thiem dimanche. Juan Martin Del Potro a estimé de son côté que Thiem peut "peut-être" vaincre Nadal en finale dimanche. "+Rafa+ joue de mieux en mieux et monte en intensité au fil du match, et c'est dur d'être tout le temps présent. Il n'y a pas beaucoup de joueurs qui peuvent le battre sur terre battue. On verra ce que Dominic (Thiem) pourra faire. Il a battu +Rafa+ à Madrid (en quarts de finale début mai, ndlr). Peut-être qu'il peut le refaire dimanche. Mais ce n'est pas facile. J'étais encore sur le court il y a quelques minutes et c'était presque impossible de le battre", a expliqué l'Argentin de 29 ans. Del Potro a par ailleurs rassuré sur sa hanche gauche, qu'il s'était visiblement bloquée en tout début de partie, sur une reprise d'appuis. "Ce n'était qu'un faux mouvement. J'ai pu jouer normalement après, j'ai couru, partout, j'ai pu glisser. Je finis le tournoi en forme, ce qui est important pour moi", a souligné le grand et placide Argentin (1m98), qui prévoit de s'aligner au Queen's avant Wimbledon. Sa fructueuse quinzaine parisienne, "bien meilleure qu'espérée", va le propulser lundi à la quatrième place mondiale, son meilleur classement qu'il n'avait plus atteint depuis février 2014. "Jamais je ne l'aurais imaginé", a reconnu "Delpo", tombé au-delà de la 1000e place mondiale début 2016 et passé au bord de la retraite, longtemps martyrisé par ses poignets, opérés quatre fois. "Quand je vois mon nom parmi les meilleurs joueurs du monde, derrière Roger (Federer) et Rafa (Nadal), les mêmes qu'il y a dix ans et qui sont les meilleurs de l'histoire, ça fait une jolie photo", a-t-il souri. (Belga)

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Pas compréhensible, sans doute idéologique": les arguments de Valérie Glatigny pour l'Enseignement sont-ils incohérents?

Dès ce mercredi, certains enseignants mèneront des actions symboliques dans leurs écoles avant une grande mobilisation les 27 et 28 janvier prochain. Leur objectif : contester la réforme menée par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Des critiques qui n'empêcheront pas pourtant sa mise en oeuvre, préviens Valérie Glatigny, ministre de l'Éducation et de l'enseignement de Promotion Sociale.