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Surf: Paris-2024 ferme la porte à des épreuves sur vague artificielle

Le comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris-2024 a définitivement fermé la porte à l'hypothèse d'une épreuve de surf organisée sur une vague artificielle, a annoncé mercredi son président, Tony Estanguet.

Cette annonce, déjà pressentie, met fin aux espoirs de la ville de Sevran, en Seine-Saint-Denis, d'accueillir le surf en bassin en 2024, dans une infrastructure qui devrait voir le jour un an plus tôt. Une hypothèse qui serait apparue en décalage avec les ambitions environnementales affichées par les organisateurs des JO de Paris-2024.

"Il a été décidé lors du dernier conseil d'administration de Paris-2024 de ne pas utiliser de vague artificielle pour accueillir les épreuves de surf et de privilégier plutôt un site naturel", a déclaré le patron de Paris-2024, lors d'un point-presse à Marseille à l'issue d'une revue du projet avec le Comité international olympique (CIO).

"On a la chance en France d'avoir plusieurs sites naturels qui ont l'expérience, l'expertise en matière d'accueil de grands événements internationaux en surf", a ajouté le triple champion olympique de canoë (2000, 2004, 2012), qui n'avait pas caché sa préférence pour un site naturel.

Déjà sport invité à Tokyo-2020, le surf fait partie des quatre sports additionnels que Paris-2024 propose, avec le skateboard, le breakdance et l'escalade. Ces nouveaux sports doivent être validés fin juin lors d'une session du CIO.

"On va lancer probablement un appel à candidatures pour choisir le site du surf si le CIO validait la proposition le 25 juin prochain", a précisé Tony Estanguet. Trois sites ont déjà candidaté: Biarritz, alliée à trois communes des Landes (Capbreton-Hossegor-Seignosse), Lacanau (Gironde) et le site de La Torche (Finistère).

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