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"Les révélations de cette dernière semaine placent le match Cercle de Bruges - FC Malines du 15 mars 2015 sous une nouvelle lumière", a écrit le Cercle de Bruges dans un communiqué. "Il est intéressant que les instances concernées lancent une enquête sur le déroulement de ce match qui a eu une issue dramatique pour le Cercle de Bruges".
Une victoire qui profite aussi à Waasland-Beveren
À l'époque, Malines était mené 2-0 au stade Jan Breydel et avait renversé la vapeur à la surprise générale en plantant trois buts en l'espace de quatre minutes pour finalement s'imposer 2-3. Le but du 2-1 fut entaché d'un hors-jeu alors que le but égalisateur arriva sur penalty. En infériorité numérique suite à une carte rouge à l'occasion du penalty, les Brugeois finirent par craquer dans les arrêts de jeu et furent condamnés aux Playoffs III à l'issue desquels ils furent relégués en deuxième division. Cette victoire du "Malinwa" profita en revanche à Waasland-Beveren, sauvé de manière inespérée. L'arbitre de cette rencontre était Bart Vertenten, actuellement sur le coup d'un mandat d'arrêt pour blanchiment d'argent et corruption passive. Des dirigeants de Malines et de Waasland-Beveren sont également inculpés dans l'affaire qui a éclaté cette semaine.
Une prochaine bombe prête à exploser?
Cette demande du Cercle de Bruges trouve probablement son origine dans un article du 'Morgen' ce samedi qui tente d'en savoir plus sur les agissements du FC Malines. On peut entre autres y lire les propos de l'économiste du sport Trudo Dejonghe qui estime que "si le parquet cherchait plus loin au Cercle de Bruges, à Eupen et Mouscron, une prochaine bombe serait prête à exploser". Des propos auxquels a réagi le Cercle dans son communiqué. "Le Cercle de Bruges a pris connaissance de cette interview avec un grand étonnement. Le Cercle travaille de manière transparente et correcte que ce soit avant ou après l'augmentation de capital par l'AS Monaco. À travers cette déclaration infondée, le professeur Dejonghe porte atteinte à l'image du Cercle de Bruges. Nous nous réservons d'envisager des actions légales".