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Dakar: le gros coup de gueule de Sébastien Loeb, pénalisé de cinq minutes pour excès de vitesse

Sébastien Loeb a poussé un gros coup de gueule mercredi soir à l'issue de la quatrième étape du Dakar. Après deux journées difficiles, l'Alsacien avait terminé 4e sur la piste, mais a écopé d'une pénalité de cinq minutes pour excès de vitesse dans une zone contrôlée. Rétrogradé de quatre places, le Français a fustigé "l'incompétence du jury des commissaires."

Au général, le nonuple champion du monde WRC pointe aussi à la 7e position à 52 minutes du leader, son compatriote Stéphane Peterhansel et s'est défendu devant le jury.

"Malgré nos explications, mais surtout malgré les aveux du prestataire du système GPS d'un souci de son matériel dans notre voiture aujourd'hui (chose qui peut arriver bien sûr), le jury des commissaires n'a rien voulu savoir et a décidé, lâchement assis derrière son bureau en ayant comme seul risque de renverser son café quand nous, nous risquons notre vie chaque jour dans la voiture, de nous infliger une pénalité très largement supérieure à que ce "bug" du GPS nous a fait gagner... environ 2 à 3 secondes en étant généreux".

Sébastien Loeb avait d'abord fourni les explications de sa vitesse dans cette zone.

"Durant toutes mes participations, durant toutes les étapes et durant toutes les zones de contrôle de la vitesse, j'ai toujours fait de mon mieux pour respecter cette règle. A la seule condition que le système GPS, via une alarme, nous indique quand nous entrons dans ces zones "invisibles". Aujourd'hui, dans cette zone où nous sommes inculpés, l'alarme n'a pas sonné au moment d'entrer dans ladite zone. Et je n'ai donc pas pu ralentir à temps", a détaillé Sébastien Loeb sur les réseaux sociaux.

"Je suis un passionné, mais je suis avant tout un compétiteur", a-t-il conclu. "Et aujourd'hui, si je suis sur une course comme le Dakar, c'est d'abord pour réaliser ce pourquoi on m'emploie: signer un résultat à la hauteur des ambitions de l'équipe et à la hauteur de mes ambitions. Et pour cela, il n'y a pas la place pour l'incompétence, ni les incompétents".

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