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GP de Hongrie de F1: première pole pour George Russell

George Russell exulte, Max Verstappen moins: le Britannique a décroché sa première pole position en Formule 1 samedi à l'issue des qualifications du GP de Hongrie, loin devant le Néerlandais, actuel leader au championnat mais seulement 10e sur la grille.

Le poleman n'en revient toujours pas : "hier, c'était probablement notre vendredi le plus difficile de toute la saison, nous étions encore là à 23 heures, à nous gratter la tête, perdus", explique-t-il. "Revenir 24 heures plus tard et prendre la pole, c'est quelque chose".

Grâce à sa première pole décrochée en F1, George Russell, qui partira à côté de la Ferrari de Carlos Sainz, offre également un succès bienvenu à Mercedes. Après un début d'année compliqué pour l'écurie championne du monde en titre, celle-ci n'est désormais plus qu'en quête d'une première victoire en 2022.

Depuis le début de la saison, le constructeur allemand cherche tant bien que mal à se défaire des problèmes qui l'empêchent de rivaliser avec Red Bull et Ferrari.

Cette pole, qui va certainement lui donner un bouffée d'air, est-elle annonciatrice d'un retour au premier plan ? "Je ne sais pas pour être honnête car nous devons regarder et comprendre d'où vient ce tour", tempère Russell.

En Hongrie, il ne faut pas oublier que le Hungaroring est aussi le royaume de son autre pilote, Lewis Hamilton qui s'y est imposé à huit reprises (un record). Cette année, les choses ne sont toutefois pas aussi faciles pour le septuple champion du monde qui partira dimanche de la 7e place.

- Verstappen "frustré" -

Sur une piste asséchée après de grosses averses tombées jusqu'en début d'après-midi, la deuxième ligne est revenue samedi au Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), 3e, devant le Britannique Lando Norris (McLaren).

Leclerc, qui occupe la deuxième place provisoire au championnat derrière Verstappen, aurait espéré décrocher sa 8e pole de la saison, mais le pilote de la Scuderia peut toutefois se rassurer de voir la Red Bull de son rival à distance de sa monoplace: le Néerlandais ne partira que de la cinquième ligne, devant son coéquipier Sergio Pérez, 11e.

"Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, je suis sorti des stands (peu avant la fin des qualifications, ndlr) et il n'y avait aucune puissance dans la voiture", a expliqué Verstappen, s'avouant "frustré".

Pour le moment, 63 points séparent Verstappen de Leclerc avant la 13e manche sur 22. Et c'est bel et bien leur duel qui risque une nouvelle fois d'être au premier plan sur le tracé du Hungaroring, peu propice aux dépassements.

Un duel qui aura surtout un goût de revanche pour le Monégasque, conscient qu'il a perdu gros en France le week-end dernier, après avoir abandonner alors qu'il menait la course.

Pour refaire son retard -- et contrarier Verstappen avant la pause estivale -- il devra s'imposer dimanche afin de ne pas laisser s'échapper définitivement son rival au championnat.

"Si nous gagnons toutes les courses et qu'il termine toujours deuxième, alors nous pouvons encore gagner", a déjà calculé le pilote de la Scuderia, conscient qu'il s'agit là d'un "objectif très optimiste".

- Ocon 5e -

Entre les deux hommes forts de la saison, les Alpine du Français Esteban Ocon - qui avait signé en Hongrie en 2021 la première victoire de sa carrière en F1 - et de l'Espagnol Fernando Alonso partiront de la troisième ligne.

Le Canadien Nicholas Latifi (Williams), auteur en début d'après-midi du meilleur temps des derniers essais disputés sur une piste détrempée, partira dernier après avoir signé le plus mauvais chrono des qualifications à cause d'une erreur de pilotage.

Il s'élancera derrière l'autre Français de la grille, Pierre Gasly (AlphaTauri), 19e seulement après avoir vu son meilleur temps annulé en Q1.

Hors des circuits, le promoteur de la Formule 1 a lancé samedi matin une campagne baptisée "Drive it out" pour lutter contre les comportements abusifs en marge des GP.

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, le patron de la F1 Stefano Domenicali, le président de la FIA Mohammed ben Sulayem et les 20 pilotes de la grille ont appelé "au respect" après des comportement jugés "inacceptables" de supporters présents au Grand Prix d'Autriche mi-juillet.

De nombreux messages sur les réseaux sociaux avaient fait état d'insultes sexistes, racistes et homophobes, notamment envers les pilotes et entre fans.

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