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La 40e édition du rallye Dakar s'annonce dantesque: "C'est un tracé de rêve"

La 40e édition du rallye Dakar partira samedi 6 janvier de Lima au Pérou. Une édition anniversaire qui s'annonce dantesque puisqu'elle fera la part belle aux dunes et à la navigation. Cela fait déjà 10 ans que l'épreuve a quitté le sol africain pour émigrer vers l'Amérique du Sud.

La 40e édition du rallye Dakar, la 10e en Amérique du Sud, partira samedi 6 janvier à Lima. Le parcours, long de près de 9.000 km, traversera le Pérou, la Bolivie ainsi que l'Argentine et fera la part belle aux dunes et à la navigation. Après 14 étapes et plus 4.300 kilomètres chronométrés, l'arrivée sera jugée à Cordoba, en Argentine, le 20 janvier.

525 participants issus de 54 pays participeront au mythique rallye-raid. 337 véhicules, contre 318 l'année dernière, seront au départ avec 105 voitures, 190 motos et quads ainsi que 42 camions. Le contingent belge est le plus petit de l'histoire avec seulement 11 participants. En 2011, encore 31 compatriotes étaient engagés dans ce rallye-raid.

Jeroen Ramon, seul motard belge

Jeroen Ramon (#120/Yamaha) est l'unique motard belge. Sans équipe ou assistance, il va débuter son rallye sans avoir effectué de préparation. Si cette situation n'était pas rare du temps du Paris-Dakar, elle est beaucoup plus singulière depuis le passage en Amérique du Sud.

Du côté des voitures, Tom Colsoul assistera le Polonais Jakub Przygonski (#312/MINI John Cooper Works) et François-Xavier Béguin sera le co-pilote du Français Patrick Sireyjol (#329/Buggy) dans l'autre voiture aux couleurs partiellement belges. Si Przygonski et Colsoul peuvent jouer les premières places, Béguin et Sireyol ont pour objectif d'accrocher le top 15.

La majorité des Belges en camion

Comme ce fut le cas ces dernières années, la majorité des Belges prendront part à la compétition de camions. Serge Bruynkens retrouvera le Kazakh Arthur Ardavichus et le Néerlandais Michel Huisman (#508/Iveco). Après une année sabbatique Peter Willemsen est de retour. Il sera associé aux Néerlandais Ton van Genugten et Bernard der Kinderen (#509/Iveco). Le team belge RTS Racing s'aligne avec deux camions. Le MAN N.514 est entièrement belge avec Steven Rotsaert, Charly Gotlib et Jan Van Der Vaet. L'équipage de l'autre MAN, N.523, est composé des Belges Dave Ingels et Kurt Keysers et du Polonais Michal Wrzos. Dave Berghmans roulera en compagnie des Français Sylvain Besnard et Sylvain Laliche (#537/Mercedes).

Enfin, le contingent belge est agrémenté de Jean-Marc Fortin, manager de l'équipe belge Overdrive Racing. Elle sera représentée par 10 dix voitures, dont celle pilotée par le Qatari Nasser Al-Attiyah, l'un des favoris à la victoire finale.

"Un tracé de rêve"

Très difficile, le parcours proposera beaucoup de portions sablonneuses. "C'est un tracé de rêve. Pas seulement pour nous en tant qu'organisateurs, mais aussi pour les concurrents et les spectateurs", a déclaré Marc Coma, responsable du parcours. Sept des quatorze étapes se dérouleront soit complètement dans les dunes soit sur un parcours complètement off-road.

Les concurrents débuteront par une longue séquence de sable au Pérou, comme un clin d'œil au premier Dakar qui avait relié Paris à la capitale du Sénégal en franchissant le Sahara en 1978. Contrairement aux dernières années, les pilotes seront directement plongés dans le vif du sujet. Après six jours de navigation à haute altitude, la caravane du Dakar observera, le 12 janvier, son seul jour de repos à La Paz, capitale bolivienne.

La deuxième semaine débutera par une septième étape marathon, longue de 726 km, vers Uyuni. La 11e étape, vers Chilecito, sera la plus chaude avec des températures qui peuvent atteindre les 50 degrés. Le Dakar s'achèvera par une épreuve chronométrée de 120 km. Les pilotes devront aborder des routes de montagne et pas moins de 30 rivières avant de rejoindre la ligne d'arrivée à Cordoba le 20 janvier.

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