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La 87e édition des 24 Heures du Mans s'est élancée avec les deux Toyota en grandes favorites

(Belga) Soixante et une voitures ont pris le départ de la 87e édition des 24 Heures du Mans automobiles samedi à 15h00 sous un ciel couvert mais une piste sèche. Les Toyota TS050-Hybrid, lauréates l'an dernier, sont les grandissimes favorites à l'issue des deux tours d'horloge de la célèbre course disputée sur le circuit de la Sarthe long de 13,626 km.

Elles ont dominé les essais. Le trio formé du Britannique Mike Conway, du Japonais Kamui Kobayashi et de l'Argentin José Maria Lopez a signé le meilleur chrono en 3:15.497. Deuxième à l'arrivée il y a un an, la N.7 a bien l'intention de succéder aux lauréats de l'an dernier emmenés par le double champion du monde de Formule 1 l'Espagnol Fernando Alonso qui partage le baquet de la Toyota N.8 avec le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Kazuki Nakajima. Ils ont réussi le 2e chrono des qualifications à 411/1000es de seconde de la pole. Parmi les outsiders, figure un des trois Belges au départ, l'ancien pilote de Formule 1 Stoffel Vandoorne. Cinquième temps au volant d'une BR1-AER qu'il partage avec les Russes Vitaly Petrov et Mikhail Aleshin, le Courtraisien découvre l'endurance à cette occasion. Outre les SMP BR1-AER, et les Rebellion sont les autres voitures susceptibles de s'imposer en cas de soucis des Toyota. Les deux autres pilotes belges présents cette année Laurens Vanthoor (Porsche 911 RSR), qui fait équipe avec le Danois Michael Christensen et le Français Kevin Estre, et Maxime Martin, au volant d'une Aston Martin Vantage-AMR associé aux Britanniques Alexander Lynn et Jonathan Adam viseront un résultat en catégorie GTE-Pro. Ils se sont élancés respectivement des 35e et 42e positions. Un équipage entièrement féminin est présent après neuf ans d'absence. La Suissesse Rahel Frey, la Danoise Michelle Gatting et l'Italienne Manuela Gostner occupaient la 60e et avant-dernière position au départ sur une Ferrari 448. Cette édition 2019 marque les 50 ans de la première des six victoires de "Monsieur Le Mans", Jacky Ickx. En 1969, notre compatriote avait refusé de courir pour rejoindre sa voiture placée en épis de l'autre côté de la piste au départ. Il entendait protester contre cette méthode qui empêchait les pilotes d'être attachés durant le premier relais. Parti dernier (alors qu'il avait réalisé le 13e chrono des essais), il était remonté en première position à trois heures de l'arrivée. Dans le dernier tour, il avait simulé une panne afin de se faire dépasser par la Porsche 908 de l'Allemand Hans Herrmann, qui tournait jusqu'à 5 secondes plus vite au tour, et de profiter ensuite de son aspiration pour le doubler dans le dernier endroit possible du circuit avant le virage de Mulsanne. Il a ainsi réussi à imposer sa Ford GT40 avec à peine 120 mètres d'avance sous le drapeau à damiers. La légende était en route. (Belga)

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