Accueil Actu

Le Belge Xavier Siméon va rouler en MotoGP l'année prochaine: "A coeur de montrer que j'ai le niveau"

A 28 ans, Xavier Siméon est enfin arrivé en MotoGP. Il disputera la saison 2018 au volant d'une Ducati au sein du team Avintia. "J'ai à coeur de montrer que j'ai le niveau pour me battre, même en MotoGP", a déclaré le pilote belge, lundi, lors de la présentation des pilotes de la structure Zelos.

C'est que, paradoxalement, Siméon débarque dans la catégorie reine après une saison compliquée. "Il y a des explications aux résultats de 2017", a expliqué Siméon. "L'équipe est très importante. Quand j'avais signé avec Tasca Racing en 2016, ce team avait de grandes ambitions, ils voulaient investir. Mais pendant toute la saison, il y a eu de gros problèmes techniques et on m'a changé trois fois mon équipe technique. Les années précédentes, quand j'ai eu un équipe performante, j'ai obtenu des résultats. Les résultats de 2017 ne sont pas qu'à cause de moi".

De plus, Siméon n'a pas été épargné par les blessures durant la saison. "J'ai subi une fracture de l'humérus en août. J'ai vite récupéré 80% de mes capacités. Les 20% restants, cela prend plus de temps que je voudrais. Je continue à faire de la rééducation. Quant au petit doigt que je me suis fracturé, cela n'a pas l'air très important comme ça, mais c'est le doigt qui donne la force à la MotoGP... J'espère pouvoir récupérer complètement pour le premier Grand Prix".

Siméon a cependant déjà pu effectuer des essais sur sa nouvelle moto. "Il y a plusieurs différences entre la MotoGP et la Moto2. Les principales sont la puissance, l'électronique, les freins en carbone et les pneus. L'adaptation la plus compliquée concerne les pneus, car en Moto2 on sent mieux les limites. En MotoGP, le pneu 'prévient' moins. Il faut jauger jusqu'où on peut aller".

Pour Siméon, son arrivée en MotoGP est "la concrétisation des années de travail, d'investissements et de sacrifices". Dans la catégorie reine, il aura notamment pour adversaire Valentino Rossi. "C'est très émouvant de rouler avec lui, j'ai grandi en regardant ses courses. Il a contribué à faire de la MotoGP ce qu'elle est aujourd'hui. Mais quand on met son casque et qu'on baisse la visière, il n'y a plus d'idole qui tienne...".

À la une

Sélectionné pour vous