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Le Dakar s'apprête à s'élancer depuis l'Arabie Saoudite: une première pour Fernando Alonso

La 42e édition du Dakar déplacera sa caravane du 5 au 17 janvier en Arabie Saoudite où elle compte rester au moins cinq ans. Le plus vaste pays de la péninsule arabique, quatre fois plus grand que la France, est le 30e pays visité par le rallye-raid d'aventures depuis sa première édition en 1978. Les vérifications techniques vont se dérouler jusqu'au départ et sept Belges sont concernés par l'aventure.

Après l'Afrique, puis l'Amérique du Sud, le Dakar visite le Moyen Orient avec un départ donné le 5 janvier de Jeddah, le poumon économique du pays pour un parcours de 7.856km (c'est 2.800 de plus que l'an dernier en Bolivie) jusqu'au complexe futuriste d'Al Qiddiya, une ville totalement nouvelle dont la construction a été entamée l'an dernier et qui doit s'achever en 2022, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale Riyadh où sera observée une journée de repos, le 11 janvier.

Le premier chapitre a vu 29 éditions se dérouler en Afrique. La 30e fut annulée en raison de menaces terroristes planant sur le Rallye. Il renaîtra de ses cendres au-delà de l'Atlantique pour entamer un chapitre de onze années en Amérique du Sud, passant par l'Argentine, le Chili, le Pérou, la Bolivie puis le Paraguay, en 2017, 29e pays à accueillir l'événement organisé par ASO.

Le troisième chapitre s'écrira ainsi en Arabie Saoudite avec 12 spéciales au programme sur un parcours composé à 65% de sable et de dunes, présenté mercredi à l'Institut du monde arabe à Paris. Au programme, 7.856 km dont 5.097 de spéciales, avec cinq étapes dépassant les 450 km.

Des rives de la mer rouge dès la deuxième spéciale aux rochers d'Al-Ula, dans les vastes étendues du désert d'Arabie, David Castera, le nouveau patron de la course, promet "une vraie bataille" dans des zones désertiques aux caractéristiques variées sur un parcours complet. Les habilités de pilotage, de vitesse et de navigation tout comme l'endurance des participants seront mises à rude épreuve, ont encore promis les organisateurs.

Les pilotes - 557 concurrents répartis sur 351 véhicules (134 voitures, 47 camions, 170 motos et quads)- seront confrontés à un tout nouveau parcours avec entre autres des étapes montagneuses à la frontière avec la Jordanie (3e spéciale avec un point culminant à 1.400m d'altitude) ou encore le passage sur les gigantesques dunes du Quart Vide, hautes de 250 mètres, à la veille de l'arrivée. Vainqueur l'an dernier, le Qatarien Nasser al-Attiyah tentera au volant de sa Toyota de résister aux Minis de Carlos Sainz et de Stéphane Peterhansel, qui sera co-piloté cette année par sa femme Andrea.

Mais celui qui devrait attirer tous les regards sera un "rookie" nommé Fernando Alonso, "la petite cerise sur le gâteau", selon les organisateurs. Le double champion du monde de F1 (2005, 2006), en quête d'expériences dans les plus grandes courses du sport automobile, prendra le départ avec comme co-pilote son compatriote Marc Coma, quintuple vainqueur en moto et ancien directeur sportif de la course.

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