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MotoGP: "mon corps est maintenant prêt à encaisser les chutes", affirme Marquez

De retour au Grand Prix MotoGP¨d'Espagne à Jerez, là où il s'est cassé le bras droit l'an dernier, le privant de la saison entière, Marc Marquez est tombé à nouveau samedi. S'il avoue avoir eu "peur", il affirme que son "corps est maintenant prêt à encaisser les chutes".

Le sextuple champion du monde MotoGP, qui n'a pas été blessé à nouveau, partira 14e sur la grille de départ du Grand Prix dimanche à 14h00 (12h00 GMT), pour la 4e manche de la saison.

Question: Comment vous sentez-vous après cette nouvelle lourde chute ?

Réponse: "Après une blessure, on ne veut jamais que la première chute arrive, mais tôt ou tard, ça doit arriver. Cela n'aide pas que ce soit une chute violente, mais en sortir indemne et voir que rien ne se passe est soulageant d'une certaine manière. J'ai dit que je redeviendrai le même Marc qu'avant, pas maintenant, mais dans le futur, et cela signifie qu'il faut aller à la limite, prendre des risques. Et aujourd'hui, j'ai envie d'aller à la limite, de pousser la machine. Je me sens de mieux en mieux sur la moto. Mon corps est maintenant prêt à encaisser les chutes".

Q: Avez-vous eu peur ?

R: "Une chute comme celle-ci, qu'il s'agisse de la première ou de la dernière, fait toujours peur, car vous n'avez pas l'habitude de tomber comme ça et de heurter une 'airfence' (barrière de protection autour du circuit, ndlr). Ça a été une grosse chute, surtout l'impact contre l'airfence qui s'est passé à grande vitesse. Mais c'est grâce à celle-ci si je suis là. Pendant la chute, j'ai pensé à attraper mes bras et à les protéger, c'est un réflexe qu'il faut avoir que vous ayez une blessure ou non, et une fois que vous avez fait cela, vous devez juste attendre de voir où la vitesse vous emmène. Mais on ne s'habitue jamais à tomber et à s'écraser contre les 'airfence'".

Q: Est-ce que cette chute, survenue lors des essais de la matinée, a eu une conséquence sur votre qualification samedi après-midi ?

R: "La chute n'a pas conditionné mon pilotage, mais cela a conditionné mon choix de pneu avant et donc mon résultat. On a choisi les pneus en fonction de l'accident du matin, or j'utilise toujours le pneu avant dur, et je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait aujourd'hui. Nous avons opté pour la sécurité, avec le pneu tendre, et cela m'a beaucoup limité pour faire un tour rapide. J'ai terminé les qualifications énervé. Nous devons changer notre mentalité là-dessus, choisir notre stratégie en fonction de la performance recherchée et non de la sécurité".

Propos recueillis lors d'un point presse virtuel

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