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Spa-Francorchamps retrouvera le championnat du monde d'endurance moto d'ici 2022

Les 24 heures de Spa Moto retrouveront une place au sein du championnat du monde d'endurance FIM EWC en juin 2022 au plus tard, a annoncé mardi François Ribeiro, directeur d'Eurosport Events, promoteur de l'événement. Cette épreuve n'a plus pris place sur l'anneau ardennais depuis 2003 alors qu'elle y avait été organisée consécutivement durant 31 ans.

Ce retour des épreuves d'endurance moto est en discussion depuis trois ans entre les promoteurs de ce championnat et les responsables du circuit de Spa-Francorchamps, qui n'ont jamais caché leur intention de ramener la moto sur l'anneau ardennais.

Ce laps de temps a été mis à profit par les deux partenaires pour convaincre la Fédération Internationale Motocycliste (FIM) du bien-fondé de ce projet, sans dénaturer pour autant le circuit et les aménagements réalisés pour la F1, dont le contrat viendra à échéance en 2021."Nous avons prévu un budget de 25 millions d'euros, dont 80% destiné aux infrastructures, afin de mettre le circuit aux normes FIM pour accueillir des épreuves moto en toute sécurité.

Des dégagements supplémentaires, parmi lesquels des bacs à graviers, devront être réalisés. Un retour plus prématuré, soit en juin 2021, dépendra des délais de délivrance des permis et autres autorisations dans le cadre des futurs travaux", explique Nathalie Maillet, CEO du circuit de Spa-Francorchamps.

Ce retour de la moto à Spa-Francorchamps, attendu par tous les amateurs de la discipline, offrira la possibilité à Eurosport Events de programmer une série d'animations lors de l'épreuve stavelotaine. Outre un départ prévu le vendredi à 22 heures, les promoteurs prévoient une grande fête populaire comprenant feu d'artifice et concerts pour fêter l'arrivée des pilotes.

La journée de dimanche sera, quant à elle, mise à profit pour inviter les motards à parcourir, en toute sécurité, quelques tours de l'anneau ardennais aux côtés des pilotes du championnat du monde. "Nous ambitionnons de réunir 10.000 motards sur le circuit", assure M. Ribeiro. Un retour soutenu par la Région wallonne qui considère que cette diversification est nécessaire pour poursuivre le développement économique et touristique de la région. "Il faut rester ambitieux et voir ce retour comme une complémentarité à la F1 que nous continuerons à défendre. La moto est une plus-value et un atout supplémentaire pour le circuit", souligne Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon de l'Economie.

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