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"L'instant fut d'une grande émotion, bien sûr", a confié le président de l'une des fédérations sportives belges les plus dynamiques, souvent élevée à titre d'exemple pour ses homologues, depuis une quinzaine d'années. "Je placerais toutefois ce moment dans mon top 2 ou 3, car pour moi la qualification de nos dames pour les JO de Londres reste aussi quelque chose d'exceptionnel, mais surtout inattendu. Comme a dit mon ancien équipier et gardien national Michel Van Oost, 'j'ai beaucoup transpiré des yeux' dimanche après-midi. Ces sont ces instants-là du sport qui sont magiques", selon Coudron, qui a glorifié l'architecte de cette équipe, Shane McLeod. "J'ai beaucoup de respect pour son travail et pour la personne qu'il est. Ses joueurs le lui rendent bien? C'est du donnant-donnant", a-t-il ajouté.
Marc Coudron se doute bien évidemment que ce résultat aura des retombées sous peu dans chacun des clubs du royaume. "Cela fait déjà quelques années que beaucoup de clubs des grands centres urbains refusent de nouveaux membres par manque de terrain. Mais rien ne nous fera changer. Nous voulons continuer à grandir, mais sainement. Hors de question de connaître une croissance supérieure à 5-6, voire 7, pour cent maximum par an", selon l'administrateur du Comite Olympique et Interfédéral Belge (COIB), qui tient à patienter et approfondir son dossier d'un futur stade national pour le hockey, avant de présenter la candidature de la Belgique à une prochaine Coupe du monde. Qu'elle soit pour les messieurs, les dames ou les juniors.
