Accueil Sport

Athlétisme: André Giraud candidat à un 2e mandat à la tête de la Fédération

Le président de la Fédération française d'athlétisme (FFA) André Giraud a annoncé mardi sa candidature à sa propre succession lors de l'élection prévue le 5 décembre.

"A l'issue de ce premier mandat en tant que président de la Fédération française d'athlétisme, j'ai décidé de me représenter afin de poursuivre durant les quatre prochaines années le travail entrepris, consolider les réformes engagées et aller plus loin dans l'accompagnement des clubs en lien avec les territoires", a déclaré le dirigeant (73 ans) dans un communiqué. "Il faut du temps pour engager des réformes et rénover en profondeur, d'autant que ce mandat fut un peu plus court avec une dernière année perturbée en raison d'un contexte sanitaire ayant ralenti le travail en cours."

André Giraud estime qu'il faut mener "des politiques majeures de développement", accompagner "le retour du sport dans le milieu scolaire, la pratique et l'athlétisme dans les zones sensibles et en milieu rural" et établir "les connexions indispensables avec l'univers de l'entreprise au travers de programmes adaptés pour la forme et la santé."

Arrivé à la tête de la FFA fin 2016 en remplacement de Bernard Amsalem (2001-2016), André Giraud a dû faire face ces derniers mois à plusieurs crises qui ont fortement ébranlé l'institution.

Sur le plan sportif, les Bleus sont revenus des Mondiaux de Doha fin 2019 avec un bilan catastrophique (deux médailles, aucun titre).

L'image de la FFA a également été largement écornée par des affaires de dopage rocambolesques: la marathonienne Clémence Calvin est suspendue quatre ans pour avoir fui un contrôle, la steepleuse Ophélie Claude-Boxberger attend toujours son jugement un an après son contrôle positif à l'EPO, alors qu'elle était en pleine relation sentimentale avec le médecin de la FFA, depuis licencié.

En juin, l'ex-championne du monde en salle de saut en longueur Eloyse Lesueur a également réclamé près de 200.000 euros à la FFA, accusée d'avoir mal géré ses gains à partir d'un système d'aide administrative qui aurait dérivé, ce que nie fermement la Fédération.

À lire aussi

Sélectionné pour vous