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Coupe d'Europe de rugby: le Racing 92 devra "surmonter le contexte particulier du huis clos", estime Machenaud

Pour remporter une première finale de Coupe d'Europe en battant samedi les Anglais d'Exeter, le Racing 92 devra "surmonter le contexte particulier du huis clos" à Bristol (Angleterre), a estimé jeudi le demi de mêlée international Maxime Machenaud.

Q: Votre équipe s'est isolée dans une "bulle" à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud). Ressentez-vous malgré tout l'adrénaline qui permet aux équipes de se sublimer dans les grands rendez-vous?

R: "Oui. On le sent au niveau de la motivation et de la concentration. Cela n'a rien à voir par rapport aux autres semaines de préparation. On le sent aux entraînements même si le début de semaine a été particulier du fait du contexte. Une fois les résultats obtenus mercredi (aucun test positif au Covid-19, ndlr), la motivation et la concentration sont montées d'un cran. On ressent ces choses et on sent que c'est différent. Et nous espérons le montrer samedi, même si le huis clos, on n'a jamais connu ça. Il faudra surmonter ce contexte particulier du huis clos. Je pense qu'on a très bien préparé cette finale."

Q: Comment se prépare-t-on, justement, à une finale à huis clos?

R: "Je ne suis pas sûr que cela se prépare. Mille personnes (comme en demi-finale contre les Saracens) et zéro, cela n'a rien à voir. Mais on en a conscience. Dans les têtes, on sera prêts pour faire face à ce contexte particulier, qui sera unique. On a connu une finale de Top 14 unique en Espagne (victoire contre Toulon en 2016 devant près de 100.000 spectateurs à Barcelone). On connaîtra quelque chose de complètement différent mais d'unique aussi."

Q: Qu'est-ce-que le Racing 92 a retenu de ses deux précédentes finales, perdues, en Coupe d'Europe?

R: "Contre les Saracens (21-9 en faveur des Anglais en 2016), on a été battus dans la stratégie. On se rappelle très bien de cette finale où ils nous ont acculés dans notre camp, ils nous ont mis énormément de pression. (Malgré) les conditions climatiques (fortes pluies), ils n'ont pas été plus forts dans le jeu mais stratégiquement. C'est à partir de ce moment-là qu'on a su que quand on respectait une stratégie et qu'on était sûrs de nos forces, on pouvait gagner. A Bilbao (15-12 pour les Irlandais du Leinster en 2018), ce sont des détails qui ne nous ont pas permis de remporter cette deuxième finale de Coupe d'Europe. Avec l'expérience de deux finales perdues, on espère ne pas réitérer les mêmes erreurs et que cela tourne en notre faveur samedi."

Propos recueillis en conférence de presse

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