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Coupe de France de basket: l'Asvel, un statut à consacrer

Confirmer sur le parquet son statut de club N.1 du basket français: les rêves de suprématie nationale de l'Asvel passent par la finale de la Coupe de France samedi (19h00) contre Dijon, habitué à faire revenir sur terre les Villeurbannais.

Le club de Tony Parker, la tête à l'Euroligue depuis deux ans, doit revenir aux affaires courantes: d'abord la Coupe de France, en attendant l'épilogue du championnat, un Final 8 pour lequel Villeurbanne est bien parti pour se qualifier --4e de l'Elite-- malgré une campagne européenne absorbante.

Deux trophées nationaux dont l'Asvel est tenante du titre pour les avoir remportés en 2019. Les éditions 2020 ayant été englouties, comme beaucoup de choses, par la pandémie.

Dix fois vainqueur de la Coupe de France, Villeurbanne, en passe d'obtenir une place garantie pour dix ans en Euroligue, se présente comme le grand favori de la finale samedi dans le huis clos de Paris-Bercy.

A moins que la JDA Dijon, caillou dans les baskets villeurbannaises depuis plus d'un an, ne fasse tomber encore les Rhodaniens. Ce serait la quatrième fois de suite.

A l'aller comme au retour en Elite, Dijon (2e) a dominé l'Asvel, la dernière fois il y a moins de deux mois, qui plus est à l'Astroballe (84-76).

Et pour compléter le tableau, la Jeanne d'Arc --le nom derrière le sigle JDA-- est tout simplement le dernier club à avoir remporté un trophée en France: c'était la Leaders Cup, il y a 14 mois face à... l'Asvel (77-69).

Une Coupe de France soulevée samedi, en plus d'être la deuxième dans l'histoire du club bourguignon (après celle remportée en 2006) serait un beau cadeau de départ pour son entraîneur Laurent Legname, arrivé en 2015 et qui va rejoindre Bourg-en-Bresse à l'issue de la saison.

En ouverture de la soirée, la finale féminine (16h15) oppose à l'inverse deux invités inattendus, Montpellier (4e du Championnat) et Charleville-Mézières (8e).

Avec un enjeu, au-delà du trophée: une place en Euroligue l'an prochain. Reste à savoir si le vainqueur l'acceptera. Le président de Lattes-Montpellier (BLMA) avait renoncé il y a un an à disputer cette saison d'Euroligue pour des raisons économiques, dans le sillage de la pandémie.

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