Partager:
Les patineurs de vitesse étrangers pourront finalement continuer à s'entraîner à Heerenveen aux Pays-Bas jusqu'aux JO d'hiver de 2026 de Milan-Cortina. La fédération néerlandaise de patinage (KNSB) a suspendu sa décision de ne plus admettre d'étrangers.
Bart Swings pourra donc poursuivre sa quête d'un deuxième titre olympique à Thialf. Cette décision est le résultat de discussions entre la fédération et les équipes commerciales dont IKO, qui a signé un contrat avec Swings jusqu'aux Jeux de Milan inclus.
Les problèmes sont apparus lorsque la KNSB a annoncé qu'elle interdirait aux patineurs étrangers l'accès aux installations de Heerenveen à partir de 2024 lors des heures consacrées au sport de haut niveau. Les équipes ont protesté, menaçant d'intenter une action en justice. La KNSB a fait maintenant marche arrière, bien que la fédération affirme que la discussion sur l'utilisation des installations par des patineurs étrangers n'est pas abandonnée.
Les Pays-Bas craignent que leur position de leader dans le monde du patinage de vitesse ne soit affectée. Cela concerne notamment les résultats olympiques des Néerlandais en 2026 et 2030. Le comité olympique néerlandais (NOCNSF) a aussi soutenu l'exclusion des patineurs étrangers.
Le directeur technique de la KNSB, Remy de Wit, reconnaît sur le site schaatsen.nl que le contrat à long terme de Swings avec IKO a joué un rôle dans la décision. Swings est plus ou moins le leader d'IKO et joue également un rôle de mentor pour un certain nombre de patineurs. Pour ses quatrièmes Jeux, en 2026, Swings aura 35 ans et sera en fin de carrière. La KNSB souhaite soulever à ce moment-là à nouveau la question.
La décision affectait aussi les shorttrackeurs Hanne et Stijn Desmet, qui s'entraînaient à Heerenveen depuis cinq ans. La fédération belge avait une alternative pour eux cet été à Salt Lake City et Montréal.