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Fabian Gabellini, Kiné Sportif de Haut Niveau, pratique le cupping. Une technique qui consiste à mettre une partie du corps sous une ventouse, laquelle aspire la peau pour un effet très spécifique. "L'idée, c'est d'amener un afflux de sang très important sur un point de tension musculaire pour amener un relâchement qui sera momentané et court dans le temps", nous explique-t-il. Il propose notamment cela à ses patients de tous les jours, tout autant qu'à certains sportifs.
Cette technique explose ces dernières années. Nous la voyons encore très souvent dans ces Jeux Olympiques de Tokyo, mais aussi dans bien d'autres disciplines et compétitions. Mais est-ce réellement avantageux pour les sportifs de haut niveau ? Pas forcément. "La ventouse ne fera jamais le champion", tempère Fabian Gabellini. "C'est un outil supplémentaire à toutes les techniques déjà utilisées. Elle crée peut-être un effet placebo du sportif ou du patient, mais a un vrai effet de relâchement à court terme. Ne faire que le la ventouse est totalement illusoire", estime-t-il.
Problème: le cupping ne fait pas l'unanimité. Certains pays, comme la France, l'ont déjà interdit, inquiets par les risques de cette pratique. "Le risque, ce sont des problèmes d'hématomes, de cloches et d'infections si on laisse ça trop longtemps sur des peaux qui ne peuvent pas l'accepter, sur des plaies ou sur des personnes qui ne peuvent pas supporter les ventouses", nous précise Fabian, qui voyagera avec l'équipe belge paralympique à Tokyo dans les prochains jours.
Ses ventouses l'accompagneront. Mais pas question de ne miser que sur ça, que du contraire !