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Le seul candidat belge de la mini-transat, la course transatlantique à la voile en solitaire, est arrivé la nuit dernière en Martinique. Il termine en fin de classement, mais le skipper ne regrette pas cette aventure vécue sur le plus petit voilier de course. Olivier Pierre l'a interviewé à distance.
Voici les premiers arrivés en Martinique, pas mécontents de mettre pied à terre, après plusieurs semaines de navigation seuls au beau milieu de l’Atlantique, et sans communication.
Quatre jours après le vainqueur, c'est au tour de Martin Callebaut de regagner la terre ferme. Il aura mis 18 jours pour traverser l’océan après une première étape entre la Rochelle et les Canaries. "C'est le grand saut, c'est deux semaines de solitude, sans contact avec personne. Mentalement, c'est très difficile", a confié le skipper par conversation Skype à notre journaliste.
Principale difficulté pour les marins: s’organiser sur 3m² à peine. Pour une idée de l’échelle, voici le type de bateau utilisé:
6,50 m de long, trois fois plus petits que les grands voiliers de course au large. "On ne vit pas, on survit. C'est simple, c'est de la survie pendant 20 jours. Parce que déjà, quand le bateau est au port ce n'est pas facile de se retrouver dans le bateau, alors en mer c'est une vraie machine à la laver", décrit Martin Callebaut.
Et forcément, quand ça secoue, ça casse. "J'ai eu un tas de pépins, un tas de cordages qui ont sauté, j'ai mon balcon arrière qui a failli s'arracher. J'ai explosé ma voile la plus puissante, elle a éclaté et j'ai dû la recoudre. À chaque casse on se demande si ce n'est pas la fin de l'aventure", explique le Belge.
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