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L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a annoncé vendredi avoir suspendu pour deux ans l'athlète espagnol Mohamed Katir. Le vice-champion du monde du 5.000 m l'an dernier à Budapest, derrière le Norvégien Jakob Ingebrigtsen, est sanctionné à la suite de trois contrôles antidopage inopinés manqués en l'espace de douze mois. Tous ses résultats depuis le 10 octobre 2023, date de la 3e infraction, sont en outre annulés.
Katir, 25 ans, avait annoncé le 7 février avoir été suspendu provisoirement. Il avait affirmé à cette occasion ne pas s'être rendu coupable "d'un cas d'infraction aux règles de dopage pour l'utilisation de substances ou de méthodes interdites" et qu'il n'avait pas "échappé à des contrôles anti-dopage hors compétition".
L'AIU dans son attendu précise les trois infractions que l'athlète a cependant reconnu lors de son audition le 13 février: un défaut d'enregistrement le 28 février 2023 (il était à Lisbonne au lieu de chez lui à Murcie comme annoncé); un contrôle manqué/défaut d'enregistrement le 3 avril 2023 (il était en France et non à Murcie comme annoncé); et un contrôle manqué/défaut d'enregistrement le 10 octobre 2023 (il s'entraînait et ne s'est pas présenté à son domicile pendant l'heure de présence du contrôleur).
Sa période de suspension de deux ans commence à la date de sa suspension provisoire et s'étendra donc sur une période de deux ans jusqu'au 6 février 2026. Il manquera les JO de Paris cet été et les championnats du monde de 2025 à Tokyo.
L'AIU précise que Mohamed Katir a accepté la sanction. L'Agence mondiale antidopage (AMA) ainsi que l'agence espagnole antidopage (CELAD) peuvent encore faire appel devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS) de Lausanne.