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Lopeti Timani, rugbyman australien, condamné dans une affaire de violence avec arme après une sortie en boîe de nuit

L'international australien du Stade Rochelais (Top 14) Lopeti Timani a été condamné lundi à 10.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de La Rochelle dans une affaire de violence avec arme, en l'espèce une bouteille, après une sortie en boîte de nuit en 2019, a-t-on appris de source judiciaire.

Six mois de prison avec sursis avaient été requis à l'audience en juin contre Timani, 29 ans (12 sélections), qui avait comparu en même temps que deux agents de sécurité de l'établissement, poursuivis pour "violence en réunion" sur le rugbyman. Six et trois mois avec sursis avaient été requis contre eux.

Le 12 mai 2019 vers 04h30, le solide 2e/3e ligne (1,93 m, 125 kg) avait dû être reconduit, manifestement ivre, hors d'une boîte de nuit de La Rochelle, donnant au passage un coup de coude à un vigile à l'intérieur.

Peu après, le joueur avait, devant l'établissement, lancé une bouteille qui avait atteint au visage un autre vigile de la boîte de nuit. Cet homme et un collègue s'en étaient alors pris au joueur, l'un d'eux le frappant avec une barrière de sécurité, à coup de poings et de pieds.

A l'audience, Timani avait présenté ses excuses pour avoir jeté la bouteille, mais avait assuré "ne pas vouloir blesser quelqu'un" avec ce geste. Il avait aussi assuré ne pas avoir réagi, délibérément, une fois pris à partie car se battre aurait signifié "la fin de sa carrière" au Stade Rochelais.

Le joueur australien a été condamné à une amende délictuelle, qui ne figurera pas à son casier judiciaire. Il devra aussi verser 1.000 euros de dommages et intérêts à l'un des vigiles au titre du préjudice moral.

L'un des vigiles a vu le délit de violence en réunion requalifié en violence légère, et devra payer une contravention de 750 euros. Il devra également verser 800 euros de dommages et intérêts à Timani au titre du préjudice moral, a précisé à l'AFP son avocat Charles Portier qui a évoqué une condamnation "juste", "car chacun va conserver son emploi et repartir du bon pied".

L'autre vigile a été relaxé.

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