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Mondial-2019 de rugby: les "Lelos" géorgiens visent haut

Petite nation du rugby en progression constante, la Géorgie espère que le Mondial-2019 au Japon l'approchera de son rêve: faire partie des grands et accéder, enfin, aux quarts de finale.

"Notre destin est de faire partie de l'élite du rugby mondial", assure à l'AFP le président de la Fédération géorgienne de rugby, Gocha Svanidze. "C'est ce à quoi nous aspirons fermement et cette Coupe du monde sera un pas dans cette direction".

Depuis sa première participation en 2003, la Géorgie n'a manqué aucun Mondial avec un bilan honorable, de quatre victoires pour douze défaites. Son premier succès remonte à 2007 avec un 30-0 infligé à la Namibie et sa meilleure performance à 2015, quand la petite sélection du Caucase a terminé troisième de son groupe, derrière la Nouvelle-Zélande et l'Argentine.

"Nous espérons battre les Fidji et l'Uruguay et répéter notre exploit de la précédente Coupe du monde", a déclaré à l'AFP Merab Sharikadze, le capitaine des "Lelos" et joueur d'Aurillac (Pro D2).

A son image, la Géorgie devrait avoir au Mondial-2019 un fort accent français, pas moins de 17 joueurs évoluant en Top 14 ou Pro D2. Parmi eux, le Toulonnais Mamuka Gorgodze (35 ans, 71 sélections) signe un retour inattendu, plus de deux ans après avoir annoncé sa retraite internationale.

L'expérimenté troisième ligne ne sera pas de trop dans une équipe pas épargnée par les blessures, privée notamment de Giorgi Tsutskiridze (Aurillac) ou de Vito Kolelishvili (Clermont), victime d'une commotion en octobre 2018 et qui n'a pas refoulé les pelouses depuis.

Actuellement 12e du classement mondial, la Géorgie doit son surnom --les Lelos-- à un vieux sport traditionnel dans les villages de ce pays montagneux, considéré en Géorgie comme une variante locale du rugby moderne, le sport le plus populaire du pays.

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