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Portée par l'inoxydable Luis Scola, 39 printemps mais auteur de 28 points et 13 rebonds, l'Albiceleste a dominé l'ensemble de la rencontre. Plus performante en défense et profitant de l'imprécision des Bleus derrière l'arc (2/13) durant les vingt premières minutes, l'Argentine a regagné les vestiaires avec un viatique de 7 unités (39-32). Malgré plusieurs temps morts lors desquels il a exhorté son équipe de faire davantage bouger le ballon, le sélectionneur français Vincent Collet a vu son équipe accuser un retard de 15 unités au milieu du troisième quart-temps (55-40).
Si la France a pensé pouvoir se relancer, notamment grâce à quelques paniers de Frank Ntilikina, l'Argentine a chaque fois riposté dans la foulée, tenant à bonne distance les Bleus. Sous le regard de Manu Ginobili, meilleur joueur argentin de l'histoire et artisan du titre olympique 2004, l'Argentine a tranquillement géré la fin de match. Côté français, Rudy Gobert n'a pas eu son habituel impact offensif, limité à 3 petits points, à l'instar de Nicolas Batum (1/6 aux tirs). Après son sacre en 1950 lors de la première Coupe du monde et sa médaille d'argent en 2002 contre la Yougoslavie, l'Argentine disputera la troisième finale de son histoire.
Plus tôt dans la journée, l'Espagne a dû s'employer pour venir à bout de l'Australie. Champions du monde 2006, les Espagnols se sont imposés 95-88 après deux prolongations. La finale est prévue dimanche (14h belges) dans la capitale chinoise. En lever de rideau (10h belges), l'Australie et la France s'affronteront pour la médaille de bronze.