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Racing 92: "Arrêter de regarder les Saracens et leur suprématie", lance Teddy Iribaren

Il faut "arrêter de regarder les Saracens et leur suprématie", a insisté jeudi le capitaine du Racing 92 Teddy Iribaren convaincu que son équipe est "capable" de battre les champions d'Europe en titre samedi en demi-finale à Nanterre.

Question: Est-ce l'excitation qui domine avant d'affronter les Saracens?

Réponse: "On a gagné le droit de jouer une demi-finale à la maison et de rêver encore un petit peu, donc on a surtout hâte que ce match débute".

Q: Il est difficile de trouver une faille dans le jeu des Saracens. Votre avis?

R: "Ils ont un groupe fort. Ils sont simplement au même niveau qu'ils étaient l'année dernière. Ils ont perdu quelques joueurs et ils n'ont pas un effectif aussi conséquent que l'année dernière mais cela ne leur fait pas énormément défaut pour le début de saison parce que les corps ne sont pas trop fatigués".

Q: Gagner la Coupe d'Europe, c'est l'objectif principal du Racing 92?

R: "C'est l'objectif principal dans le sens où on est en début de saison. Il n'y a pas l'étoile sur le maillot et je pense que Jacky Lorenzetti (le président du club), lui le premier, a très envie que le club soit champion d'Europe".

Q: Cette année les demi-finales de Coupe d'Europe sont franco-anglaises et il n'y pas de club irlandais. Les clubs français et les clubs anglais sont-ils supérieurs?

R: "Non, les Irlandais ne sont pas en dessous. Il y a eu une suprématie des Anglais et des Irlandais et ce n'est pas pour autant que le Top 14 était en dessous. (Avant) j'avais l'impression que les clubs français jouaient plus le Top 14 que la Coupe d'Europe. Aujourd'hui, c'est tout autant important. Les clubs français ont su s'acclimater à l'arbitrage qui est différent. Ils jouent à fond la Coupe d'Europe et ça marche".

Q: Le Racing 92 n'a remporté que deux de ses huit confrontations avec les Saracens. Est-ce votre bête noire?

R: "Moi je les ai joués deux fois et j'ai gagné une fois (30-10 le 17 novembre 2019 à Nanterre) donc je ne sais pas... Le club a perdu en finale contre eux il y a quatre ans mais je ne pense pas que le club prenne les Saracens pour sa bête noire".

Q: Cette victoire lors de la phase de poule peut-elle servir de repère alors que les Saracens étaient très diminués par les absences?

R: "Après on a perdu là-bas, de pas beaucoup, contre une équipe complète (24-27 le 19 janvier 2020, ndlr)... On va arrêter de regarder les Saracens et leur suprématie. On est capable de gagner et on va tout faire pour. Il n'y a pas trop de questions à se poser".

Q: Après vos trois victoires en trois matches toutes compétitions confondues, voyez-vous des secteurs à améliorer?

R: "Les matches de Coupe d'Europe sont différents. Celui à Clermont (en quart de finale), c'était franco-français avec des arbitres français. Samedi ça va être un match tellement différent... Il y aura un gros volume de jeu. Cela va être réellement un premier gros, gros test pour nous. On va savoir si on est prêts physiquement à tenir le choc. Honnêtement, tout le monde a envie de jouer ce match et je ne suis pas très inquiet. Des points à améliorer? Évidemment qu'il y en a. Le système de jeu, les automatismes ne sont pas encore parfaits. Mais s'il y a l'état d'esprit et qu'on arrive à mettre notre jeu en place, il n'y aura pas énormément de soucis".

Q: Vous vous sentez déjà forts?

R: "Le groupe n'a pas trop changé, le système de jeu non plus. On a gagné cette confiance et on essaie de la garder avec nous. Pour l'instant, cela nous réussit. On essaie d'avoir le moins de doute possible".

Propos recueillis lors d'un point presse.

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