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Rugby: Bernard Laporte "préfère l'agression dans le dos", lui répond son opposant Florian Grill

Florian Grill, opposant de Bernard Laporte dans le cadre des élections à la tête de la Fédération française de rugby, a comparé les critiques du président de la FFR à son encontre à "une agression dans le dos".

"Je regrette qu'il (Bernard Laporte) préfère l'agression dans le dos ou par media interposé, au courage du débat en face-à-face, calme et argumenté", a affirmé dans un communiqué Grill, qui espère battre le président sortant lors du scrutin du 3 octobre.

Le président de la ligue Ile-de-France réagissait à des critiques de Laporte exprimées lors d'une conférence de presse à Saint-Jean-de-Védas (Hérault) jeudi, au lendemain de son audition dans une enquête ordonnée par le parquet national financier.

"Ce n'est pas simple d'être en garde à vue. Le même jour dans un article, il (Florian Grill) déclare que j'ai mis la Fédération à feu et à sang. C'est mettre un coup de pied à un joueur à terre. Si c'est ça ses valeurs du rugby, il faut qu'il quitte notre sport", s'était emporté le patron de la FFR, en évoquant un entretien de son opposant au Figaro.

"Je le savais lâche sur un terrain parce que j'ai des potes qui ont joué avec lui, mais là, encore une fois, ça confirme sa mentalité", avait ajouté Laporte.

Pour Grill, le président de la FFR se comporte "en se victimisant". "Je regrette (...) que Bernard Laporte, qui invoque souvent la démocratie, ait refusé le débat", durant la campagne, a répondu le président de la ligue Ile-de-France.

Durant deux jours, Laporte a été entendu par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) avant d'être remis en liberté mercredi, tout comme quatre autres prévenus, dont le propriétaire du club de Montpellier et homme d'affaires Mohed Altrad. L'entreprise de ce dernier est par ailleurs sponsor maillot du XV de France.

Dans cette affaire, le patron du rugby français est notamment soupçonné d'avoir favorisé le MHR (Top 14) en intervenant auprès de la commission d'appel de la FFR pour faire diminuer des sanctions contre le club, fin juin 2017.

Il s'en est toujours défendu, même s'il a reconnu avoir téléphoné le 30 juin au président de la commission, Jean-Daniel Simonet.

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