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Rugby: Rivoal président du GIP du Mondial-2023, Atcher directeur

Jacques Rivoal, ancien président de Volkswagen France, a été nommé mardi président du Groupement d'intérêt public (GIP) chargé d'organiser la Coupe du monde de rugby 2023 en France et dont le directeur général sera Claude Atcher, un proche du président de la Fédération Bernard Laporte.

Rivoal et Atcher ont été nommés lors du premier conseil d'administration et de la première assemblée générale de France 2023, organisés six mois jour pour jour après la victoire de la candidature française face à l'Afrique du Sud, dont le dossier avait pourtant été recommandé par World Rugby, et l'Irlande.

Rivoal a pris la place laissée vacante par le sénateur socialiste de la Drôme Didier Guillaume, sollicité par Laporte mais qui a renoncé en raison de la nature trop représentative de la fonction.

"Pas question de me contenter de couper des rubans, je suis un homme d'action" avait expliqué Guillaume mercredi sur France Bleu Drôme-Ardèche.

Formé à l'Ecole nationale supérieure (ENS) Cachan et à Sciences Po Paris, Rivoal a débuté sa carrière dans le groupe Renault-Nissan avant de grimper jusqu'à la présidence du directoire de Volkswagen France en janvier 2013.

Au sein du groupe allemand, l'ex-troisième ligne amateur de rugby a dû gérer le scandale des moteurs truqués avant de quitter le groupe en 2017 pour "divergences stratégiques".

La nomination d'Atcher était assurée: cet ami proche de Laporte, qui avait déjà piloté l'organisation de la Coupe du monde 2007 en France, était déjà à la tête du comité de candidature, après avoir dirigé celui du Japon pour l'obtention du Mondial 2019.

Rivoal ne percevra aucune rémunération, conformément au statut de président du GIP. "C'est une activité bénévole", a répondu, interrogé par l'AFP, celui qui a fondé et dirige encore une société de conseil.

Atcher percevra lui autour de 220.000 euros brut annuels, "des niveaux dans la fourchette basse de tout poste équivalent", a indiqué Rivoal. Des émoluments déjà validés par un comité des rémunérations, identique à celui mis en place pour les Jeux olympiques 2024 à Paris et présidé par Jean-Claude Bailly, ancien PDG de La Poste, a précisé Rivoal.

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