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Ski alpin: "peut-être le dernier Kitzbühel" pour Johan Clarey

Le vétéran français Johan Clarey, leader de l'équipe de France de vitesse, s'interroge à 39 ans sur la suite de sa carrière, évoquant notamment la peur de la blessure, malgré des résultats toujours probants.

"C’est peut-être un des derniers Kitzbühel, voire le dernier", a-t-il indiqué en conférence de presse en marge de l'étape de Coupe du monde autrichienne. Aller jusqu'à 40 ans pourquoi pas (il a fêté ses 39 ans début janvier), mais je vis en ce moment des semaines qui ne sont pas faciles, que j'ai de plus en plus de mal à gérer au niveau du stress."

"J'aimerais être plus relax comme j'étais l'an dernier mais je ne le suis pas. Il y a peut-être quelque chose qui a évolué", s'interroge le vice-champion du monde du super-G en 2019, auteur d'un dernier hiver de haut niveau en Coupe du monde (2e à Kitzbühel en super-G notamment).

Les résultats suivent cette saison avec une 2e place en descente à Beaver Creek (Etats-Unis) en décembre.

"J'ai peut-être peur de la grosse blessure, admet-il. Il y en a eu beaucoup autour de moi ces derniers temps, dont pas mal de gars de ma génération (l'Autrichien Hannes Reichelt, 39 ans et le Français Adrien Théaux, 35 ans, tous les deux gravement blessés au genou droit, ndlr). Personne n'est à l'abri, moi non plus."

Clarey ne s'est pas fixé de limite pour prendre sa retraite, mais assure se poser la question.

"Est-ce que j'ai encore cette flamme, cette envie? La capacité, je l'ai, en termes de ski. En termes d'engagement, peut-être qu'un matin, je n'y arriverai plus", indique celui qui a remporté jeudi l'entraînement de la mythique descente de Kitzbühel, où il avait terminé 3e en 2017, avant de s'aligner sur le super-G vendredi.

"J'ai envie d'une vie de famille et je ne me vois pas la faire en étant skieur. On verra ce que ça va donner en fin de saison, il y a des chances que j'arrête, c'est possible", a-t-il conclu.

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